tag:blogger.com,1999:blog-16777725642659907402024-03-13T17:55:01.191+01:00On refait le scénario !Script-doctoring et scénarioArzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.comBlogger70125tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-26600584754708038282016-01-04T19:14:00.001+01:002016-01-04T19:14:26.717+01:00Vice-versa<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-WcyFFi7F-dU/VoqxEz2HkbI/AAAAAAAAGFE/7TPNv-6fPiI/s1600/vice-versa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="http://2.bp.blogspot.com/-WcyFFi7F-dU/VoqxEz2HkbI/AAAAAAAAGFE/7TPNv-6fPiI/s400/vice-versa.jpg" width="300" /></a></div>
<br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<div class="p2" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px; line-height: 20.79px;">
Vice-Versa</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="p2" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px; line-height: 20.79px;">
Pete Docter, Meg LeFauve, Josh Cooley, Chris Sasaki, Pete Docter</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div class="p2" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px; line-height: 20.79px;">
Un récit original imbriquant deux niveaux de fiction mais qui pêche par un manque cruel de liant entre les univers.</div>
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<div class="p1" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px; line-height: 20.79px;">
L'idée de mettre en scène les neurones du cerveau humain, sous la forme de petits personnages aux caractères antagonistes, pour influer sur le comportement subjectif et lunatique de tout-un chacun est une belle trouvaille. On attend les scénaristes au tournant !</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<div class="p2" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px; line-height: 20.79px;">
L'histoire traite d'une fillette qui subit un déménagement. Mais cela n'apporte en soi pas d'enjeu assez important pour suffire à retenir l'attention du spectateur. Les scénaristes compensent alors en étayant le sous-récit, incarné par ces petits personnages qui agissent dans notre cerveau (en l'occurrence, dans le cerveau de l'héroïne). Mais c'est peine perdu. Les aventures de ces personnages au demeurant secondaires prennent le devant. On ne sait plus qui est l'héroïne. Et quand bien même ce sont eux qui désormais assurent la partie organique du récit, les épreuves arrivent, deus ex machina, comme des cheveux sur la soupe, tant l'univers cérébral se révèle un concours d'improvisations n'ayant pas de relation directe avec le monde réel. On n'y traite que des souvenirs ! Et pendant ce temps, la véritable héroïne dort ou s'inquiète, rien de plus impliquant !</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<div class="p2" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 14.85px; line-height: 20.79px;">
Il faudrait renforcer l'enjeu et l'objectif de la fillette. En quoi son déménagement peut menacer sa propre existence ? Idem pour ses parents qui la soutiennent. Pourquoi ont-ils choisi de quitter le nord des Etat-Unis pour le sud ? Que les menacent-ils ? Qu'ont-ils tous à gagner ?<br />
Ensuite, remplacer les épreuves impromptues des personnages du cerveau par des actions directement liées à ce que font les vrais personnages. Et enfin, renforcer davantage le conflits entre les caractères qui pilotent, tour à tour, la pensée de nos véritables héros.</div>
</div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-25459997443824288032015-03-10T06:12:00.002+01:002015-05-03T22:12:02.065+02:00Fury<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-sSqvhjWf9R8/VP5333R6d4I/AAAAAAAAFqw/hsl8olQWuHg/s1600/fury.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-sSqvhjWf9R8/VP5333R6d4I/AAAAAAAAFqw/hsl8olQWuHg/s1600/fury.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Fury</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
David Ayer</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Film de propagande où la petite histoire peine à rejoindre la grande histoire.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">En plein conflit de seconde guerre mondiale, le récit mise sur l'enjeu de survivre à quatre, dans un seul tank immobilisé, envers et contre une horde de SS.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">On apprécie aussi le cheminement progressif de l'apprentissage du héros Norman Ellison (Logan Lerman), d'abord faible introverti puis combattant féru, à force d'obstacles et d'injustices. On retiendra le rôle impitoyable mais équitable du chef Don Wardaddy (Brad Pitt), à la manière d'un Clint Eastwood, lorsqu'il oblige sa jeune recrue à tuer à bout portant mais le protège quand il s'agit de découvrir l'amour auprès d'une belle allemande qui se laisse séduire.</span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'enjeu tacite de lutter contre l'horreur de l'empire nazi n'apparaît pas évident. La seule question qui semble ici posée est Pourquoi se battre autrement que pour ne pas se faire butter par ses pairs ? C'est un peu maigre. N'y avait-il pas assez de raisons pour lutter contre l'empire nazi pour que cela ne soit pas plus explicite ? Ou bien l'enjeu de combattre l'Allemagne était-il si évident pour les auteurs qu'ils crurent bon de ne pas avoir à le rappeler ? Dans un contexte géopolitique actuel où une guerre paraît inadaptée aux préoccupations des nouvelles générations, et où les frontières entre idéologies sont bouleversées, la liaison entre la petite histoire d'un ingénu devenu héros et la grande histoire de l'Amérique libératrice du monde, face à de nouveaux prophètes, s'essouffle un peu.</span></span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Dans ces temps troublés, il aurait été utile de rappeler l'enjeu du conflit, à moins que le véritable objectif de ce film ne soit au fond de révéler l'invraisemblable ineptie d'une guerre, fût-ce-t-elle contre le dictateur allemand. Mais, même de ce point de vue, l'intention manque de clarté. Pour corriger cela, il suffirait que chaque personnage soit impliqué de près où de loin dans les méfaits de cette guerre. C'est la même conclusion que je porte sur le film Monuments men, et qui donne à ces réalisations d'une autre époque un air de propagande vraiment désuets.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-69700874212762796672015-01-03T00:48:00.001+01:002015-05-03T22:14:36.274+02:00Le capital<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-w5BGRa5x_vA/VKcuKmVdRUI/AAAAAAAAFdQ/x0kqlSLCjt0/s1600/le-capital.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-w5BGRa5x_vA/VKcuKmVdRUI/AAAAAAAAFdQ/x0kqlSLCjt0/s1600/le-capital.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Le capital.</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<a href="http://www.premiere.fr/Star/Costa-Gavras-1459951" style="background-color: #fdfdfd; color: #151515; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14.4444446563721px; line-height: normal; margin: 0px; outline: none; padding: 0px; text-decoration: none;">Costa-Gavras</a><span style="background-color: #fdfdfd; color: #151515; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14.4444446563721px; line-height: normal;">, </span><a href="http://www.premiere.fr/Star/Jean-Claude-GRUMBERG-89542" style="background-color: #fdfdfd; color: #151515; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14.4444446563721px; line-height: normal; margin: 0px; outline: none; padding: 0px; text-decoration: none;">Jean-Claude GRUMBERG</a><span style="background-color: #fdfdfd; color: #151515; font-family: Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 14.4444446563721px; line-height: normal;">, Karim Boukercha</span></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Un pamphlet de Costa-Gavras sur la folie bancaire qui surprend par sa simplicité.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">La sobriété générale du ton confère une dimension dramatique intense à l'oeuvre. Le personnage principal, Marc Tourneuil (Gad Elmaleh), ne répond presque jamais aux sollicitations qui l'entourent et le parasitent, gagné par une folie intérieure.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'intrigue fonctionne plutôt bien du fait des multiples tentations et enjeux qui trament le fil de l'histoire. Tourneuil est en effet tiraillé entre ses origines modestes et gauchisantes, ses ambitions de winner, les trahisons qui lui tombent dessus, les tentations de luxure. Et on ne sait pas jusqu'au dernier moment quel dénouement il choisit pour se réaliser. Les différentes solutions sont d'ailleurs clairement exposées par les proches du héros, dans les dernières minutes du film.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Quelques tentatives de mise en scène sur le fantasme du héros de pouvoir envoyer tout paître attirent également l'attention et apporte un soupçon d'originalité.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On reprochera la lourdeur des commentaires en off qui viennent appuyer inutilement le jeu des comédiens. On perd de fait la beauté aseptisée de l'univers mafieux des hautes sphères bancaires (ciel gris, décors nus, quartiers d'affaires, costumes et coiffures tirés à 4 épingles).</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Bien que les enjeux restent nourris, l'intrigue principale, apparaît aussi un peu trop manichéenne. Les méchants banquiers sont tous unis contre les gentils prolétaires et inversement. Cela enlève de la surprise et laisse un arrière-goût de récit trop scolaire. On attendait plus de nuances de la part d'un tel auteur et metteur en scène.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Retirer les voix off et nuancer les caractères des personnages suffirait à relever l'oeuvre pour mieux apprécier sa simplicité et son message qui, si la forme apparaît en effet plus sobre, pulvériserait l'écran. On est hélas passé à côté d'un très grand film.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-1473313075189900342014-12-27T23:57:00.001+01:002014-12-28T00:16:34.898+01:00La famille Bélier<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-OyapRjtJeVY/VJ8vpQ2ElWI/AAAAAAAAFck/Xl47Gw_tlpE/s1600/la-famille-belier.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-OyapRjtJeVY/VJ8vpQ2ElWI/AAAAAAAAFck/Xl47Gw_tlpE/s1600/la-famille-belier.jpg" height="400" width="293" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">La famille Bélier.</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
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<br />
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Stanislas Carre de Malberg, Victoria Bedos, Eric Lartigau, Thomas
Bidegain.<o:p></o:p></div>
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<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Les Choristes sont dans le pré, en plus téléphoné.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;"><span style="line-height: 20px;">Excellent point de départ que de placer le conflit entre une famille de sourds-muets et une fille qui révèle un don pour le chant. Conflits en perspective !</span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On apprécie également l'immersion dans les univers paysans, ados, sourds, enseignants, sans tabous. François Damien purge le cul d'une vache ou accompagne un vêlage et n'en demeure pas moins un excellent amant pour la femme qu'il aime. Eric Elmosnino joue un prof de chant réaliste et pragmatique qui n'hésite pas à ridiculiser les mauvais élèves, mais s'engage envers ceux qui en valent la peine.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les seconds rôles sont tous bien nourris, et on sent l'inspiration d'un film comme les arnachoeurs pour lequel le couple Férier/Damien tenait la barque. Il est ici incarné par Viard/Damien. On aimerait même que l'histoire se recentre sur eux, tant leurs enjeux peuvent parfois dépasser ceux du personnage principal.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les quiproquos et l'humour parviennent à tenir le récit malgré ses quelques faiblesses organiques.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">La comédie musicale use et abuse de chansons françaises libres de droits d'interprétations (+ de 25 ans d'âge) et se concentre sur un seul et unique répertoire, celui de Michel Sardou. Cela renforce le côté téléphoné du récit, qui, mécaniquement, lasse le spectateur. Par ailleurs, les chansons ne font pas structurellement progresser le récit, à l'exception de la reprise finale. Et l'attente se fait double.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Si, à cela, vous ajoutez que les interprètes ne nous surprennent vocalement pas plus que ce que nous avons entendu maintes fois dans de nombreux radio-crochets télévisés, on peut être très déçu du résultat.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">En diversifiant les chansons, et en sélectionnant des oeuvres qui nourrissent la progression dramatique sans répéter les dialogues, nous gagnerions en efficacité. L'enjeu de l'héroïne Paula (Louane Emera) pourrait également être renforcé en montrant en quoi réussir un concours de chant, alors qu'elle n'en a semble-t-il que faire, peut devenir décisif. Par exemple, le fait qu'elle rencontre l'amour semble trop acquis avant l'ultime représentation et aurait pu en être la seule conséquence. Le fait que Paula parvienne à s'affirmer et à émouvoir son public de professionnels aurait alors suffit à aider Gabriel à changer sa manière de la percevoir.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Mais, les histoires secondaires aussi auraient gagné à être plus intimement liées à celle de Paula. Si leur déroulement reste effectivement subordonné à la disponibilité de Paula, occupée à apprendre le chant tout au long du récit, le succès de chaque seconde intrigue (élection du père-maire, amours de son frère envers sa confidente), jetées en deus ex-machina dans le générique de fin, auraient gagné à devenir possibles uniquement sur le succès de Paula. Par exemple, elle aurait pu affirmer à haute voix devant un public ébahi que chacun doit assumer ce pourquoi il est destiné, et que c'est pour cela qu'elle a pu se réaliser elle, et qu'alors, les autres aussi seraient bien inspirés de la suivre, en se réalisant chacun à leur tour, et paraphraser son prof de chant (l'adjuvant) pour qui chacun est responsable de son destin.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Mais cette comédie reste cela dit un agréable moment si l'on accepte de la prendre avec légèreté et avec la nostalgie ambiante d'une France mélancolique, jusque dans les plus belles traditions déchues de nos contrées les plus profondes (un paysan heureux qui gagne simplement sa vie, un prof inspiré entouré d'élèves consensuels, des adolescences édulcorées aux revendications légères).</span></span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-25338961093429163012014-12-27T07:35:00.000+01:002015-05-03T22:19:51.746+02:00Exodus, gods and king<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-xkJ2GCWuG0M/VJ5LhcFPxXI/AAAAAAAAFbo/DU4hIojuAfw/s1600/exodus-gods-and-kings.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-xkJ2GCWuG0M/VJ5LhcFPxXI/AAAAAAAAFbo/DU4hIojuAfw/s1600/exodus-gods-and-kings.jpg" height="400" width="293" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Exodus, gods and kings.</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
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<br />
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<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Récit très peu fidèle à La Bible et dont la vocation se révèle plus un prétexte à la mise en scène de décors spectaculaires, voire à un dénigrement du récit originel, lui-même.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;"><span style="line-height: 20px;">Le détail et la profusion des éléments décoratifs en fait une oeuvre spectaculaire. La représentation des 10 plaies d'Egypte (mer de sang, invasions d'insectes, intempéries, maladies), accroche le spectateur. Le rapport d'échelle entre les sujets et l'immensité du paysage offre de somptueuses fresques.</span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On regrette hélas le manque de cohérence et de fidélité des auteurs à l'oeuvre originelle. D'abord, Moïse est ici interprété comme un général des armées, distant, déchu, et vengeur. Alors qu'il est en principe un berger proche des préoccupations de son peuple. Dieu est représenté par un enfant capricieux, destructeur et colérique, bien que La Bible évoque une simple voix sortie d'un buisson et suggérant des plaies aux égyptiens uniquement si Ramsès II persiste à ne pas entendre la raison.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On regrettera aussi le manque de discernement sur ce qui se révèle utile ou pas, dans un scénario. Ainsi, le film démarre avec une bataille assez longue dont on ne comprend ni les enjeux ni l'objectif, si ce n'est qu'une attaque de méchants égyptiens contre le peuple meurtri, ce qui se révèle un peu court et très manichéen, mais surtout, sans aucun fondement qui aiderait le spectateur à développer de l'empathie. Inversement, lorsqu'enfin Moïse libère son peuple et franchit la mer rouge, sauvé de l'oppression égyptienne, et qu'il regagne la montagne où il découvre les lois divines devant servir à cadrer son peuple un peu top émancipé, on nous prive de ces 11 commandements fondamentaux qui accomplissent normalement le récit. Tout ça pour si peu ? On ne parlera pas de séquences interminables parce que peu engageantes où Moïse se retrouve face à lui-même ou à son épouse et ne décide rien. Et on oubliera les erreurs d'adaptation où, par exemple, une épée prend la place d'un bâton de berger.</span></span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">En voulant trop prendre de la distance avec l'oeuvre originale, Ridley Scott propose un récit qui perd de son efficacité, voire qui s'oppose au but initial et pédagogique du mythe. On gagnerait ici à recentrer l'objectif sur l'enjeu moral de l'oeuvre pour éviter de la percevoir comme un affront blasphématoire. Pour cela, il suffirait de remplacer les scènes inutiles de combats et d'esbroufe, par un peu plus de questionnements existentiels entre le peuple élu et Moïse. La 3D ne sert également pas vraiment le propos. On préfèrera l'original.</span></span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-11740616894573511692014-12-15T00:25:00.000+01:002014-12-15T00:35:17.653+01:00Grace de Monaco<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-rDMVmqWuiHg/VI4U7Vhot7I/AAAAAAAAFZY/UoX7lW_5Rn0/s1600/grace-de-monaco.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-rDMVmqWuiHg/VI4U7Vhot7I/AAAAAAAAFZY/UoX7lW_5Rn0/s1600/grace-de-monaco.jpg" height="400" width="293" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
</h3>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Grace de Monaco</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Scénaristes</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Arash Amel</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Un biopic succinct et au dénouement un peu léger.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">L'idée de rassembler les élites du début des années 60 dans une oeuvre un peu mélancolique offre du glamour et répond à la vocation manifeste d'une principauté.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Le rappel des enjeux géopolitiques de l'époque aide également à contextualiser le récit, et à mesurer l'importance de la posture incarnée par la princesse Grace Kelly, ici Nicole Kidman. Par exemple, cela se révèle lorsque le prince Rainier III affirme avoir échoué et qu'il doit abandonner son pays à de Gaulle, qui réclame l'impôt en contre partie de la protection et de l'approvisionnement en ressources du pays monégasque. On comprend alors bien le dilemme pour Grace de devoir choisir entre sa carrière d'actrice et celle, plus diplomatique, d'une princesse.</span></span></span><br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br style="line-height: 20.7900009155273px;" /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Les deux grands défauts de ce scénario sont que : l'enjeu de la princesse n'apparaît pas insurmontable et que le dénouement, en outre, semble improbable.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
D'abord, sur l'enjeu. L'objectif de la princesse est de se réaliser en tant qu'actrice. Que se passerait-il si elle n'y retournait pas ? Quel est l'enjeu lié à cet objectif ? Elle serait certainement très déçue, mais après ? On peine donc à admettre qu'une autre situation est possible que de ne pas y retourner. Pas d'élément captif, donc, pas d'enjeu. Le véritable enjeu est celui de son conjoint, le prince. C'est lui qui a beaucoup à perdre puisqu'il en va de son trône et de laisser ou non le pays entre les mains du général de Gaulle. Jusqu'au milieu du film, on a même l'impression qu'on s'est trompé de personnage principal. Celui qui vit le plus d'épreuves apparaît être le prince, et non l'actrice.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Ensuite, comment peut-on réellement croire qu'un discours mièvre lors d'un gala pour la Croix rouge ait pu résoudre tous les maux géopolitiques européens des années 60 ? Grace nous fait un discours assez simpliste au demeurant généreux sur l'idée qu'être bon, c'est bien, et que faire des guerres, c'est pas idéal. Soit. Et tout le monde s'en émeut au point que de Gaulle, présent et charrié par ses congénères, en aurait annulé l'invasion de Monaco tout comme Napoléon ou Louis XIV n'ont, eux non plus, pu s'opposer au sens d'une grande histoire monégasque jonchée de croupiers et de fortunes défiscalisées. On peine à croire que de tels dirigeants plutôt va-t-en-guerre puissent si aisément se laisser vaincre par l'émotion, surtout au service d'une cause factuellement assez douteuse. Le dénouement qui repose sur cet événement semble donc un peu léger. A croire que, soit le récit est incomplet, soit il a été édulcoré pour tenter de servir un propos qui n'a pas réellement existé, ou que le maintien du trône de Rainier III relèverait plus de manoeuvres obscures que de réelles implications sociales. Bref, on reste sur sa faim.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br style="line-height: 20.7900009155273px;" /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Sans enlever du glamour qui caractérise le côté un peu féérique de Monaco, ses paillettes, il aurait au moins fallu nourrir davantage l'enjeu de l'héroïne et son dénouement pour ne pas paraître creux. Par exemple, une petite tirade saignante de Hitchcock à Grace, comme on les aime, jouant sur le peu d'années qu'il lui resterait pour séduire le monde, pour lui faire changer d'avis, aurait été bienvenue. Nous aurions mieux ressenti la pression intérieure que Grace aurait eu à devoir renouer avec son public pour s'accomplir au travers du rôle de sa vie qu'elle n'aurait pas encore eue. Et puis, impliquer des intermédiaires géopoliticiens, avec des enjeux obscurs, auraient aidé à mieux admettre la causalité entre le discours final de Grace au monde, et l'issue géopolitique des diverses crises de l'époque. Même si elle-même n'avait pas d'implication directe, l'effet domino nous aurait aidé à apprécier son pouvoir et ce en quoi c'était bien là que se déroulait, probablement, le véritable rôle de sa vie.</div>
</div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-81344823968204151552014-12-10T23:33:00.001+01:002019-01-18T21:33:50.018+01:00The tree of life<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-8jArn-Q0HwY/VIjD9siW-WI/AAAAAAAAFX8/JpUittooRls/s1600/the-three-of-life.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="400" src="https://2.bp.blogspot.com/-8jArn-Q0HwY/VIjD9siW-WI/AAAAAAAAFX8/JpUittooRls/s1600/the-three-of-life.jpg" width="293" /></a></div>
<br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
The tree of life</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Scénaristes</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Terrence Malick</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Une oeuvre magistrale, ôde à la beauté de la vie, à mi chemin entre un film de Stanley Kubrick et Clint Eastwood.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Aucun compromis artistique n'est fait pour illustrer la beauté du monde. On passe du réel quotidien d'une famille américaine se créant des complications psychologiques liées à l'éducation dure de leur progéniture, à la grandeur et générosité de notre monde, tous espaces et toutes époques confondus. Une approche qui peut dérouter les spectateurs familiers de récits plus traditionnels, mais qui reste parfaitement cohérente d'un point de vue artistique et dramaturgique. C'est un récit avec, tout simplement, un point de vue omniscient. Une oeuvre que les bouddhistes qualifieraient de pleine conscience, où cohabitent une vision globale et une lecture subjective. Une oeuvre que seul le numérique probablement autorise, du fait de la parfaite précision et du détail photographique des images.</span></span></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Bien que probablement absents du scénario écrit, la mise en scène offre son lot de trouvailles filmiques qui plairont aux cinéphiles. Lorsque la caméra tourne sur elle-même à la manière d'un plan séquence de Claude Lelouche, les personnages demeurent tantôt fixes ou disparaissent, voire, changent d'époque. La sensibilité du cadre et du jeu sont telles que l'on ne s'en rend pas compte. Tout, y compris les moments difficiles, est fluide.</span></span></span><br />
<span style="font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Le père dur, Mr O'Brien (Brad Pitt), ne laisse rien transparaître jusqu'au dernier moment où l'on comprend l'implication qu'une vision globale et parallèle du récit apporte lorsqu'il révèle son véritable jeu, celui de prédisposer ses enfants à la beauté du monde en les prémunissant de la bêtise humaine. De même, Jack </span></span></span><span style="background-color: white; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">(Hunter Mc Cracken/Sean Penn)</span><span style="background-color: white; font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">, le fils aîné qui en voit de toutes les couleurs avec son père, témoigne d'un des sentiments les plus libérateurs que l'homme puisse connaître : le pardon.</span><br />
<span style="font-family: "arial" , "tahoma" , "helvetica" , "freesans" , sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Ce récit, outre la petite histoire qui se trame entre quelques individus, nous raconte surtout l'univers et la manière avec laquelle l'auteur nous conseille de nous libérer pour donner du sens à notre existence.</span></span></span><br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br style="line-height: 20.7900009155273px;" /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Tout comme les années 60 et 70 ont produit des films aux plans cinémascopes et couleurs interminables, parce que l'on découvrait la couleur en grand format, il est probable que ce film-ci prête à sourie d'ici quelques décennies, très marqué par un style où le numérique offre une nouvelle vie aux images d'un niveau de piqué extrêmement fin. Une film qui risque donc de marquer son époque pour une oeuvre qui aspirait pourtant à nous ouvrir vers l'universel et l'infini.<br />
La posture du père apparaît assez peu digeste car souvent injuste. On gagnerait à alterner avec une posture plus libre, incarnée peut-être par l'espoir d'une mère soumise mais un peu plus manifeste.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br style="line-height: 20.7900009155273px;" /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Aucun défaut scénaristique hors mis quelques longueurs de plans photogéniques. Mais ils participent à la singularité de l'oeuvre. Du grand art. A voir absolument, et en très haute définition.</div>
</div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-16846720081723330392014-12-09T08:10:00.000+01:002014-12-09T08:18:40.831+01:00A la croisée des mondes<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-jGYUDcHIb_0/VIabd1CZl1I/AAAAAAAAFXs/HzubJ3DaHe8/s1600/a-la-croisee-des-mondes-boussole-d-or.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-jGYUDcHIb_0/VIabd1CZl1I/AAAAAAAAFXs/HzubJ3DaHe8/s1600/a-la-croisee-des-mondes-boussole-d-or.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
A la croisée des mondes : la boussole d'or</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Scénaristes</h3>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Chris Weitz, d'après l'oeuvre de Philip Pullman</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
L'exemple à ne pas suivre d'une trilogie édulcorée et sacrifiée pour plaire davantage, et qui, du coup, ne plaît pas. La série a été arrêtée et les autres épisodes n'auront pas lieu.</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Un univers fantastique mêlant imaginaire, mondes parallèles, des enfants, des dogmes, des animaux qui parlent.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Une grande métaphore de notre monde où les religions et les croyances braquent les individus.</span></span><br />
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br style="background-color: white; line-height: 20.7900009155273px;" /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Une adaptation d'une trilogie bien trop verbeuse puisque beaucoup d'explications viennent tenter de compenser les limites de temps disponibles dans un film pour présenter la richesse d'un monde, ses codes, ses principes, ses règles, ses personnalités. Du coup, on tente de recoller intellectuellement les morceaux, ce qui dessert l'oeuvre et la rend peu accessible à un jeune public pourtant la cible du récit.</div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Une adaptation qui en outre a choisi de limiter les références à la religion, alors que c'est l'axe dramaturgique du livre, et cela, pour ne pas déplaire à un public américain puritain et pratiquant et mieux exporter le film à l'international. Résultat, l'oeuvre perd de son âme et on ne comprend plus vraiment ce qui oblige l'héroïne Lyra (Dakota Blue Richards) à lutter contre le dogme qu'incarne Nicole Kidman. Par exemple, lorsque des hommes viennent enlever des enfants pour pratiquer une intercision qui les sépare de leur démon (un animal de compagnie qui reflète l'état de leur âme et sans lequel ils deviennent lobotomisés), l'auteur évoque la violence de l'excision mais on n'en parle pas. Lorsque le dogme dénonce ceux qui osent parler de l'existence de mondes parallèles accessibles par un canal de poussières, on évoque l'entêtement de l'église à admettre que la Terre est ronde ou que le ciel n'est pas si manichéen mais on n'accuse pas.</div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br style="background-color: white; line-height: 20.7900009155273px;" /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
D'abord, aucune oeuvre ne résiste aux compromis imposés par le marketing. Il fallait aborder, sans tabou, les contradictions des religions, et pour que la pilule passe, il suffisait de faire en sorte que toutes les religions en prenne pour leur grade, y compris l'athéïsme et la laïcité.</div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Ensuite, aucun dialogue ne remplace une bonne mise en scène et au lieu de trop raconter les faits et le rôle des personnages, il conviendrait de limiter leur nombre ou d'offrir plus de temps pour étayer les événements à partir d'événements filmiques.</div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Une magie qui pourtant offrait une grande féérie, et aura au moins le mérite d'accompagner son public vers la lecture effective des deux autres tomes de la saga pour en connaître le dénouement.</div>
</div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-42475610865015800982014-12-01T00:13:00.001+01:002014-12-01T14:29:10.724+01:00Le lauréat<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-IADWqbwNysI/VHuh9cQtJvI/AAAAAAAAFVo/OCMLSVQXyU8/s1600/le-laureat.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-IADWqbwNysI/VHuh9cQtJvI/AAAAAAAAFVo/OCMLSVQXyU8/s1600/le-laureat.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white;">
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Le lauréat</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Scénaristes</h3>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Calder Willingham, Buck Henry, Charles Webb
</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<div>
Photographie d’une époque de mœurs libérées mais conduit sur un fil de rasoir et doublé d’une bande musicale devenue cultissime (Simon and Garfunkle).</div>
</div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Dans ce récit, une femme bourgeoise, puissante mais lassée et vieillissante, profite des faiblesses du jeune ingénu Benjamin Braddock (Dustin Hoffman) qui se cherche. On y apprécie la qualité de la mise en scène lorsque, par exemple, des images subliminales viennent dévoiler le corps dénudé de l’aguicheuse, que son jeune invité ne saurait voire. Ou bien, lorsque Ben tient des propos contraires à ce que racontent les images, quand il affirme quitter la chambre, </span></span><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">tout en dévorant du regard la dominante</span><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;"> dévoilant outrageusement ses portes jarretières en se caressant langoureusement les jambes. Ou encore, lorsque le héros parvient à trouver l’âme sœur et une raison de vivre, puis, tire un trait sur l’ancien monde qui le dégoutte, emprisonné dans ses pratiques, ses mensonges et ses croyances, en utilisant la croix de Jésus Christ pour les immobiliser tous.</span><br />
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Autre point fort, chaque personnage cherche son amour propre et participe à retenir l’attention, malgré les plans musicaux à rallonge (surtout témoin pittoresque des premiers films en cinémascope).</span></span></div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Hypnotisés par le bénéfice de l’image, l'oeuvre affiche certaines longueurs, typiques de l'époque. On gagnerait à rogner un peu si on cherchait de l’efficacité. Mais pour les nostalgiques, cela ne gâche en rien le plaisir.</span></span></div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les plans très rapprochés du jeune Ben nous immobilisent également longuement, au début du film, sur l’inconnu, le placement est un peu contemplatif, heureusement compensé par le talent du comédien.</span></span></div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" /></div>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<div style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Peu de choses à redire de cette œuvre plutôt structurée, qui relate une certaine soif de libertinage tout en offrant cela dit une fin des plus morales, et sans que nous la révélions ici. Un film à voir aussi pour Dustin Hoffman.</span></span></div>
</div>
</div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-18814702905649707062014-11-30T23:06:00.001+01:002014-12-01T00:01:51.792+01:00Lucy<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-52K7FzPbGr4/VHuU4DcDY1I/AAAAAAAAFVY/2T1nUWqQULA/s1600/lucy.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-52K7FzPbGr4/VHuU4DcDY1I/AAAAAAAAFVY/2T1nUWqQULA/s1600/lucy.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<br />
<b style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;">Titre</b><br />
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Lucy</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Luc Besson</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Un récit non nourri et donc invraisemblable faisant au passage l'éloge des paradis artificiels.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">La tentative du réalisateur d'intercaler des scènes documentaires entre les séquences de la fiction apporte une écriture digne d'un premier prix de mise en scène.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Le thème de la perception enfin abordé sans tabou.</span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Les personnalités de chaque protagonistes ne sont pas définies. On ne sait pas ce qui habite l'héroïne, ni ses opposants. On ne connaît pas leur mode de vie, ni leurs croyances. Cela donne une impression d'attente pendant tout le récit qui, malgré les obstacles, les explosions, les courses poursuites, ne parvient pas à impliquer le spectateur. On se demande où l'on va et ce que font là tous ces personnages.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'utilisation de scènes documentaires pour offrir une lecture originale de la fiction pèse également par le choix des images qui commentent et soulignent de manière très téléphonée la fiction. Quand l'héroïne entre, par exemple, dans un palace pour y déposer une mallette dont elle ignore le contenu, une image d'un piège à souris avec un bout de fromage apparaît. On est loin de la métaphore nébuleuse du cinéma d'art et d'essai. Le film est raconté avant qu'il ne se déroule, ce qui se révèle extrêmement pénible.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les énoncés scientifiques des élites (Morgan Freeman) ne relatent que des banalités admises depuis tous en classe de sixième, telles que : "le cerveau humain n'est exploité qu'à 10%". Ces thèses ne reposent, en outre, que sur des suppositions puisque rien ne nous dévoile ici l'origine de ces mesures. Ce qui rend peu probant l'ancrage scientifique du récit.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Du coup, pas de véritable histoire, ni de réel fondement scientifique, font de ce film une oeuvre sans grand intérêt si ce n'est d'éveiller le spectateur à l'idée brillante que notre perception est en deçà de ce qu'elle pourrait être. Mais ce récit n'exploite, à son tour, que moins des 10% de son potentiel.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Creuser un peu plus les thèses scientifiques à partir de données tangibles, comme l'idée mal exploitée et peu étayée, par exemple, selon laquelle le temps et la masse jouent sur la réalité de la perception. Il faudrait l'affirmer de manière plus juste que par l'erreur suivante : "il y a matière parce qu'il y a du temps". Non seulement cela n'explique rien, mais en plus c'est faux. C'est en effet le contraire qui est admis : le temps est subordonné à la masse et, l'auteur aurait eut bon goût de conclure que toute personne ayant assez de recul pour conceptualiser le monde sans ses 4 premières dimensions (longueur, largeur, profondeur, temps), accède à une vision globale et instantanée du tout, et donc, à ce que l'on peut définir comme la perception. A condition toutefois de mesurer cela et rapporter des études graphiques tangibles et incontestables étayant ces dires.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Ce niveau de conscience ne semble-t-il pas, par ailleurs, accessible par des états de transe tels qu'enseignés par des moines de toutes religions ? Or, aucun avis non plus n'apparaît sur la question. Un vrai manque documentaire apparaît manifeste, pour le coup, dans un récit qui se veut justement adossé à une vision documentée des choses. Cette vision multi-théologique aurait pourtant aidé à toucher les croyances de chacun, à caractériser les personnages, à définir les enjeux, tout en positionnant le film dans l'actualité d'un monde en quête de sens et de par ses nombreux conflits religieux. On est passé à côté d'un grand récit.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Un scénario dont la morale aboutit finalement à dire que l'on atteint la perception qu'à l'aide de drogues dures sonne, pour finir, comme un arrière-goût de propagande pro narco.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Luc Besson, Dieu du pitch mais toujours trop avare d'écriture, passe ici à côté de son objectif, et ce malgré l'énergie et les qualités dont il dispose en tant que fabriquant d'image.</span></span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-65852481374388185152014-11-09T01:24:00.001+01:002014-11-09T19:18:21.076+01:00Interstellar<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-AlVbVGO0b2k/VF6qhgMcN_I/AAAAAAAAFL8/DkyL8oDILR8/s1600/interstellar.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-AlVbVGO0b2k/VF6qhgMcN_I/AAAAAAAAFL8/DkyL8oDILR8/s1600/interstellar.jpg" height="400" width="293" /></a></div>
<br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Interstellar</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Jonathan Nola, Christopher Nolan</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Une fiction documentée sur la fin de notre civilisation, mais irréaliste tant l'emprise des problèmes individuels absorbe les enjeux universels.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Dans cette histoire où une équipe de scientifiques décide de percer le secrets d'autres galaxies, à l'aulne de notre propre civilisation, les personnalités de chaque individu sont très bien nourries, compte tenu du temps effectivement attribué pour leur mise en place (le film dure 2h50).</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les différentes étapes de progression du voyage intergalactique reposent, de plus, sur des données réelles. Il est en effet possible de rencontrer des portes de verre (couloirs du temps) selon la recherche astronomique. Il est également plausible de graviter autour d'un trou noir afin de tirer partie de son inertie pour avancer dans l'espace, mais contre un ralentissement important du temps. La géologie peut également se développer sous d'autres formes, dans d'autres galaxies, mais avec des échelles et des rapports à la gravité bien différents. Les spectateurs des séries Les mystères de l'univers et Alien theory, sur RMC Découvertes, en auront pour leur argent.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'enjeu colossal de sauver la Terre en trouvant une planète habitable face à celui, trop personnel, de revoir ses enfants, pour un homme désabusé qui ne croît plus en son prochain, semble peut affecter les scientifiques chargés de sauver le monde. Il paraît en effet invraisemblable que l'on envoie des humains sauver la Terre, alors qu'ils apparaissent manifestement psychologiquement très fragiles, suicidaires, colériques, amoureux, </span></span></span><span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">loin des proches dont ils ne peuvent se passer </span><span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">et risquent à tout moment de se perdre. Ainsi, le récit attribue une dimension trop importante pour les relations sociales alors que l'enjeu humaniste, de civilisation ou militaire devrait prédominer.</span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">La musique angoissante et assourdissante vient également plomber la lecture de l'épopée. On sent le rafistolage pour maintenir l'attention d'un film trop long qui se perd dans les problèmes psychologiques personnels.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Le héros, Cooper (Mattew McConaughey), semble enfin terminer sa course par un extraordinaire deus ex machina qui le propulse d'un univers à l'autre, on ne sait comment, et ce malgré l'effort d'écriture sur les imbrications de ces différents espace-temps jusqu'à lors mis en scène. Tout ça pour ça ! Quel dommage !</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On ne perçoit pas, enfin, les implications des découvertes effectuées lors de ce voyage, dans le devenir de notre civilisation, trop étouffées par les rapports sociaux.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">En retirant une bonne partie de la bande son, on mettrait en évidence les scènes de conflits personnels bien trop imposantes. Et en les réduisant à une simple expression, une phrase par personnage, une pause, le film reprendrait sa dimension dramatique plus globale, plus universel, avec une rythmique plus efficace et au passage moins glauque (la musique est un agglomérat réverbérant de sons métalliques stridents). On reste encore assez loin de l'oeuvre de Stanley Kubrick de 1968. Un film qui se laisse voir, une fois, peut-être.</span></span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-13193081538291899272014-11-02T01:39:00.001+01:002014-11-02T01:42:50.960+01:00Magic in the moonlight<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-iEDuDG1vAmw/VFV4W10VDgI/AAAAAAAAFKE/UC3tnT-9b9A/s1600/magic-in-the-moonlight.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-iEDuDG1vAmw/VFV4W10VDgI/AAAAAAAAFKE/UC3tnT-9b9A/s1600/magic-in-the-moonlight.jpg" height="400" width="293" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Magic in the moonlight</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Woody Allen</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Comédie fidèle à son auteur ficelée comme une intrigue parapsychique. Un bon moment.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Bonne structure dramatique nourrie de nombreuses questions existentielles qui balisent bien le récit. Qu'y a-t-il au-delà du réel ? Puis-je aimer une fantaisiste alors que je suis quelqu'un de sérieux ? Peut-on compter sur ses vrais amis ? Le bonheur est-il matériel ?</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">On apprécie également la qualité du fil conducteur psychiatrique qui draine, comme toujours chez Woody Allen, l'histoire, et apporte un second niveau de lecture. Par exemple, lorsque le personnage principal de Stanley Crawford (Colin Firth) pense avoir découvert la vérité, il évoque sa mère, le ciel, s'allonge en position foetale et s'endort pour décompresser d'une tension accumulée depuis son enfance.</span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Fidèle à lui-même donc, Woody Allen ne manque pas d'offrir des dialogues un peu trop présents qui pourraient être remplacés par des scènes. Par exemple, lorsque Stanley évoque sa tante malade, ses souffrances, il ne fait qu'en parler, on ne la voit jamais malade. Ou lorsqu'il évoque son enfance apeuré par l'inconnu, le ciel, la grandeur des astres, on ne le vit pas non plus. C'est un des grands défauts des oeuvres de Allen qui le rend un peu moins accessible qu'il ne devrait et lui confère un style trop littéraire, mais c'est aussi sa signature.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On regrettera aussi la légèreté avec laquelle Stanley décide, soudain, de ne plus croire au surnaturel. Aucune preuve ne nous permet de le comprendre. Il change d'avis, un point, c'est tout. Pour le coup, c'est un peu surréaliste.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;"><span style="line-height: 20px;">La structure dramaturgique étant correcte, et bien que certains retournements pourraient être mieux nourris, il ne reste finalement qu'à mettre en scène les événements secondaires décrits dans les dialogues pour offrir une oeuvre plus efficace. Quelques scènes supplémentaires s'imposent donc. Mais le film reste tout-à-fait plaisant, à l'heure où le matérialisme du monde nous éclaire sur le sens qu'on veut pouvoir lui donner.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-69241287049516108462014-09-28T20:44:00.004+02:002014-09-29T12:45:26.234+02:00Brèves de comptoir<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-I3agCpGbvNs/VChQoA8ZLtI/AAAAAAAAE1U/nA2vqU8NGws/s1600/breves-de-comptoir.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-I3agCpGbvNs/VChQoA8ZLtI/AAAAAAAAE1U/nA2vqU8NGws/s1600/breves-de-comptoir.jpg" height="400" width="293" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Brèves de comptoir.</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Jean-Michel Ribes, Jean-Marie Gourio.</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Un patchwork de tirades sans fil conducteur mais qui ne manque pas de panache et autorise de bons éclats de rire.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">L'authenticité des dialogues, entendus dans de vrais cafés et ayant fait l'objet d'un livre, rend l'oeuvre tout-à-fait délectable et caractérise efficacement les personnages et les situations sans qu'il ne soit nécessaire d'en rajouter.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Quelques scènes abordent l'univers du bistro y compris à travers des moments non dits, comme cette formidable danse de la femme méprisée du tenancier du bar qui, ivre, tente de séduire un veuf alcoolique, de la pure poésie !</span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Alors que l'on nous vend du réalisme inspiré du monde de tous les jours, Jean-Michel Ribes dont on apprécie l'humour sociétal (Série Palace), choisit de nous placer ici dans un univers confiné, faussement insonorisé, qui plonge les situations dans une mise en scène de théâtre filmé, plus proche d'une mécanique de cinéma bien jouée que d'une véritable histoire cinématographique. L'oeuvre adopte ainsi une allure de récitation qui pèse et manque, cruellement, soit de plus poésie (comme l'aurait traité Jeunet ou Jérôme Deschamps), soit de réalisme (comme l'aurait traité la nouvelle vague canadienne).</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les scènes n'ont également que très peu de liant. Seul le rappel de l'heure de la journée tous les quart d'heure du film tente de rythmer le récit. On ne tient pas un public sans fil conducteur !</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;"><span style="line-height: 20px;">Sans sacrifier la qualité des répliques, il était nécessaire d'adapter le livre en ajoutant une trame narrative et organique au récit. Le personnage du patron incarné par Bénureau eut été un axe idéal pour fédérer tout ce petit monde. C'est d'ailleurs ce qui a été tenté à quelques reprises, mais le tenancier ne possède pas d'objectif, ni d'enjeu. Le plan tombe à l'eau rapidement, sauvé heureusement par la qualité des dialogues.</span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;"><span style="line-height: 20px;">Pour renforcer le scénario, le bar étant situé en face d'un cimetière, et quelques-uns de ses plus fidèles clients étant liés à l'activité de ce cimetière, on aurait pu affirmer l'intérêt du patron du bistro d'entretenir sa clientèle en leur servant beaucoup à boire, mais avec le terrible enjeu de les voir finir dans le cimetière morts d'ivresse. Ce cimetière, à la fois source de revenus pour le bar, et véritable menace par laquelle chaque client alcoolique qui décède est un client de moins, aurait tenu là un enjeu dont la finalité autorisait les répliques philosophiques les plus désopilantes, sur la vie et la mort, et qui auraient terminé l'oeuvre en nous faisant, à notre tour, un peu plus mourir... de rire.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-32682885804358206992014-09-09T01:43:00.000+02:002014-09-28T00:59:00.830+02:00The Lady<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-VonFWI6ggl8/VA43YjtZNFI/AAAAAAAAEtw/ujTkRS7cfi0/s1600/the-lady.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-VonFWI6ggl8/VA43YjtZNFI/AAAAAAAAEtw/ujTkRS7cfi0/s1600/the-lady.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">The Lady</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Rebecca Frayn.</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Un biopic qui pêche par un manque sérieux de placements et une dualité trop manichéenne.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Le rythme est sans nul doute ce qui sauve ici le scénario. Il n'y a pas d'attente malgré les manques structurels.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On appréciera aussi la progression croissante des points de tension et leur mise en évidence par des dialogues peu bavards.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les faits ne sont pas nourris. Les enjeux sont convenus. Le dictateur est méchant mais on ne sait pas vraiment pourquoi ni ce qui le motive à rester en place. Quels sont ses intérêts ? Ses opposants sont désirés sans aucune réticence.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'ambiance sonore et les jeux de cadre écrasent littéralement celui des comédiens et leur mise en scène. L'émotion est ainsi conduite et rend le film artificiel et attendu.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Une fois la dame élue par le peuple malgré les intimidations du dictateur, on passe à un autre enjeu qui est celui de la mort du conjoint. Cela aide certes à apporter de l'émotion mais pas à clarifier le récit. Le conjoint prend ainsi une place considérable dans l'oeuvre alors que nous ne savons rien des actions politiques que défend Aung San Suu Kyi. On dérive un peu vers un autre sujet à défaut sans doute d'avoir trouvé assez concluant le fait de voir la dame libérée et promise à un avenir politique plus serein.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.7900009155273px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">D'abord, il conviendrait de renforcer l'empathie autour du dictateur, afin que nous comprenions les raisons qui motivent son attachement au pouvoir, ce qui renforcerait implicitement les actions et les choix engagés par l'héroïne. Il serait en effet intéressant de montrer en quoi exactement la dame a tissé une rancoeur contre ce dictateur, bien qu'on se doute évidement de la chose, mais toute action doit toujours être nourrie en dramaturgie. La dame s'engage outre le fait que cet horrible dirigeant est absolument terrifiant et meurtrier avec ses pairs. Quels sont par exemple leurs regards respectifs sur l'économie, l'éducation, la religion, et tant de sujets de société ? Il n'aurait alors pas été nécessaire de combler la baisse d'attention par le poids de la mort du conjoint.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Et donc, réduire l'impact du cancer qui ronge l'époux afin de ne pas désorienter le spectateur sur une autre problématique, qui pour le coup peine à faire le poids face à l'enjeu pour tout un peuple de gagner la démocratie. Même si cette dualité a, un moment, été soulignée, lors du dernier noeud dramaturgique, quand la dame doit choisir entre retrouver son mari mourant ou sauver son pays, mais de là à étayer la scène sur près de 20mn, ce n'est pas utile et perturbe clairement la ligne dramaturgique globale. Encore une fois, les effets et les artifices ne servent jamais une oeuvre si elle n'est pas nourrie.</span></span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-86946856537003172762014-08-16T00:21:00.000+02:002014-09-09T01:44:06.966+02:00New York Melody<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-uayE6bIbqzc/U-6ASovWmFI/AAAAAAAAEpo/WjDK9Om7tEM/s1600/new-york-melody.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-uayE6bIbqzc/U-6ASovWmFI/AAAAAAAAEpo/WjDK9Om7tEM/s1600/new-york-melody.jpg" height="400" width="293" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">New York Melody</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
John Carney.</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Une publicité pour Apple de 1h44, déguisée en comédie romantique musicale, mais qui se laisse apprécier par sa fraîcheur. Une petite comédie d'été qui ne fait donc pas de mal.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On relèvera la résonance moderne de cette fable en lien direct avec son époque et les nouvelles technologies, et sans en faire des caisses en terme d'effets visuels (un groupe de musique indépendant, à la rue, veut se produire sans argent en improvisant une oeuvre originale et presque participative).</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On apprécie également que les chansons des artistes nourrissent le scénario car leurs paroles en disent long sur les attentes de chaque protagoniste, ce ne sont pas de simples redites des dialogues entre les chansons. Si on retirait certaines chansons, le récit n'aurait sans doute pas la même portée.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;"></span></span></span>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b><br /></b>
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Le film est trop long et pour deux raisons principales. Tout d'abord, de nombreux dialogues ne font pas progresser le récit. Ils alimentent à peine une relation. On parle de la pluie et du beau temps et cela n'est en rien déterminent pour la suite. De même, certaines chansons sont répétées plusieurs fois. De quoi lasser. Mais aussi, un des principaux objectifs, celui pour la jeune artiste (Keira Knightley) de réussir à enregistrer un album avec un producteur barré (Mark Ruffalo), est atteint près de 30 minutes avant la fin du film. Erreur ! On attend alors ce qui peut arriver de plus, avec impatience. Et la deuxième fin, qui définit la manière dont l'oeuvre sera rendue public apparaît tardive et arrive, de fait, un peu comme un cheveux sur la soupe, heureusement couverte par quelques intrigues romantiques.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On regrettera également la présence ostensible du sponsor, Apple. Un mac, un iPhone, iTunes... font partie intégrante de chaque séquence. Cette visibilité nuit clairement à l'immersion et téléphone un peu trop la fin du récit.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Pour gagner en punch, il faudrait déjà retirer les répliques inutiles pour gagner près de 20 minutes de film. On gagnerait en rythme.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">La deuxième fin devrait également être lancée au maximum 5 minutes après la réalisation du personnage principal afin d'éviter toute attente inconsidérée. Voire mieux. Lorsque le producteur et l'artiste nous révèlent par exemple leur choix du réseau de distribution, déjà non sans surprise du fait de la prégnance du sponsor, nous aurions par exemple pu en profiter pour laisser gamberger le doute sur la qualité de l'oeuvre, improvisée et enregistrée dans des conditions difficiles, jusqu'au moment de ce choix, déterminé alors par la réelle qualité de l'oeuvre manifestée lors de son audition par des professionnels, qui eux-mêmes, du fait de leur manque de respect des artistes parce qu'ils se l'approprient un peu vite, induisent le choix du réseau alternatif de distribution. Ainsi, l'artiste aurait vécu sa réalisation quasiment en même temps que l'oeuvre aurait été diffusée.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-31537364715056205982014-07-13T11:32:00.001+02:002014-07-13T11:39:40.502+02:00Noé<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-pKK-5G9o9Tw/U8JLWgB4dNI/AAAAAAAAElg/WdnPp7181NU/s1600/noe-noah.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-pKK-5G9o9Tw/U8JLWgB4dNI/AAAAAAAAElg/WdnPp7181NU/s1600/noe-noah.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Noé</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Daren Aronofsky, Ari Hendel.</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Ce récit biblique du mythique Noé est bourré d'effets inutiles, d'incohérences et passe à côté de l'essentiel, la connaissance du monde.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Ce récit biblique est traité ici avec un personnage plutôt sensible. Cela nous permet de développer autour de lui une grande empathie malgré le dogmatisme et l'entêtement dont fait preuve, ici, Noé (Russel Crowe).</span></span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Tout d'abord, sur la forme, les auteurs ont voulu apporter une touche humaine et sensible à Noé, en lui faisant subir la bêtise humaine, et, par réaction, l'amener à vouloir venger le grand créateur (Dieu) en accomplissant la mission de laisser noyer l'espèce humaine à l'occasion d'un grand déluge. Mais alors, pourquoi accoler des dialogues empiriques, pesant, téléphonés, comme dans un mauvais péplum ? Il y a un réel décalage entre l'intention et le traitement qui sonne incroyablement faux.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Sur le fonds, on passe le plus de temps à voir des combats entre des pierres volcaniques "transformers" et des villageois guerriers cannibals, ce qui ne fait en rien progresser la ligne organique du scénario et apparaît en décalage total avec le récit biblique originel, basé plus sur le côté missionnaire de Noé.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On s'interroge également sur la manière dont Noé et ses pairs peuvent vivre en ne consommant que des baies dans un désert de roche dépourvu de végétation, sans culture, sans structure sociétale. Une baie par jour semble suffire à lui et ses proches pour leur octroyer de super pouvoirs presque divins.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'arche que Noé construit reste, en plus, bien que de volume adapté aux besoins de la cause, totalement disproportionnée par rapport à ses propres possibilités physiques. Mais Dieu merci, il s'est fait aidé par les roches "transformers". On est sauvé !</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Enfin, l'essentiel, la loi de la nature, la corrélation entre chaque espèce, le mécanisme biologique de notre écosystème, normalement trame de fonds de ce récit, n'est bien sûr aucunement traité.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'histoire initiale de Noé est de rassembler toutes les espèces du monde dans une arche qu'il construit de ses mains, pour préserver la faune et la flore d'un déluge dévastateur à venir, voulu par Dieu pour faire table rase et refaire le monde sali par l'homme. C'était là une belle occasion pour rendre Noé humain, justement, en l'amenant à révéler à son entourage le rôle de chaque espèce, de chaque semence, dans l'écosystème planétaire, et l'incidence que l'homme a sur son dérèglement, et le besoin d'en finir, qui plus est à l'heure où nombre de nos concitoyens justement restent totalement ignares en la matière et où les questions écologiques deviennent décisives et interpèlent le monde. Cela aurait éviter de devoir injecter des artifices stériles tels que des combats médiévaux et des roches vivantes qui parlent et marchent comme des humains pour maintenir faussement l'attention du spectateur. Mais ce dernier n'est pas dupe, et finit par se lasser de cette incroyable supercherie. Ce film ne mériterait pas d'être sauvé des eaux.</span></span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-58607749169134417242014-07-12T14:00:00.000+02:002014-07-13T11:06:17.603+02:00Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-MqCex4FSsac/U8Ebq92OwwI/AAAAAAAAElA/9cb12o6RnoA/s1600/mais-qu-est-ce-qu-on-a-fait-au-bon-dieu.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-MqCex4FSsac/U8Ebq92OwwI/AAAAAAAAElA/9cb12o6RnoA/s1600/mais-qu-est-ce-qu-on-a-fait-au-bon-dieu.jpg" height="400" width="293" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Philippe de Chauveron, Guy Laurent.</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Une farce remplie de clichés et sans trame organique qui interroge sur l'incroyable succès de ce film pourtant consternant, et malgré un thème prometteur et des comédiens honorables, malheureusement peu aidés par le scénario (à l'image sans doute des précédentes oeuvres des mêmes auteurs : Neuilly sa mère, Ducobu, Les seigneurs...). C'est que les contextes de crises sont très favorables aux comédies, même les plus mauvaises.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'idée de fédérer autour du sujet de la tolérance est universelle et touche forcément tout public. La confrontation d'un juif, d'un musulman, d'un chinois, d'un noir catholique, et de parents conservateurs gaullistes, contient tous les ingrédients pour un vrai boulevard vaudevillesque. Ce qui aide le récit à tenir car de simples confrontations induisent des situations cocasses.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Ce sera tout, hélas.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Tout d'abord, le racisme latent des parents n'est pas nourri. On subit donc leur rejet des autres, sans aucun fondement. Ainsi, Claude Verneuil (Christian Clavier), dénonce les dérives de ses gendres sans que nous les ayons vécues ni identifiées, ne serait-ce que par amalgame de faits observés sur des populations équivalentes, à la télévision. Les dialogues regorgent alors de pics absolument indigestes, parfaitement racistes, sans que rien ne soit mis en place pour les justifier. Et ce mécanisme non organique se répète. Lors du premier repas de famille, chaque gendre se défoule en critiquant l'autre à travers des clichés téléphonés, tels que "tu es juif, donc, tu es comme-ci", "tu es rebeu, donc, tu es comme ça", toi, le chinois, tu es comme cela...". Et l'on devrait en rire ?</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les réactions à chaque événement sont en outre totalement irréalistes et démesurées. Le père africain fait inviter 400 convives au mariage de son fils et annule au dernier moment. Les engueulades s'additionnent alors que rien de grave n'est commis et qu'aucun enjeu dramaturgique n'est identifié (menace de mort, incompatibilité religieuse, allergie, atteinte morale ?).</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'histoire se termine en happy end par un mariage attendu depuis le début. So what ?</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Pour nourrir organiquement ce récit, la première chose à développer eut été de mieux caractériser chaque personnage secondaire, non pas les conjoints qui ont déjà leur spécificité culturelle, mais les quatre soeurs qui les épousent. Elles n'apportent pas grand chose à la trame du récit alors qu'elles sont le pilier et le ciment qui doit justement fédérer tout ce beau monde.</span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Ensuite, une vanne ne peut faire rire que si elle est nourrie. Aussi, il faudrait que chaque cliché raciste puisse être la conséquence d'une mauvaise expérience vécue par les parents conservateurs que nous avons besoin, en tant que spectateur, de connaître. Et il aurait fallu à chacun de prendre sur soi pour prouver qu'aucun amalgame ne doit être fait et que, dans bien des situations, au contraire, les caractéristiques culturelles et sociales de ceux qui apportent une différence peut au contraire sauver bien des situations. Ce qui implique qu'une situation personnelle du père conservateur aurait dû être nourrie (une faillite, une maladie, une grande épreuve plus grave d'une tentative de divorce) pour se voir ensuite déliée grâce au concours de ses gendres et tout le monde aurait été rassasié, happy end ! Mais on reste très loin du compte. Et Christian Clavier qui nous torpille de rire dans d'autres comédies ne sort pas ici très grandit, et nous non plus.</span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;"><br /></span></span>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Un autre film sur le choc des cultures, bien plus brillamment conduit, était Black and White, sorti en 2005. Là, oui, les scènes sont nourries et participent à un rire bien construit et une happy end aidant à la tolérance. Préférez ce dernier.</span></span></span><br />
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-obn8qhnXpDg/U8EjFm1QY3I/AAAAAAAAElQ/KZ-05ZPYmPA/s1600/black-white.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-obn8qhnXpDg/U8EjFm1QY3I/AAAAAAAAElQ/KZ-05ZPYmPA/s1600/black-white.jpg" height="320" width="240" /></a></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;"><br /></span></span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-65640995769765757032014-07-07T10:28:00.000+02:002014-07-07T16:05:07.059+02:00Monuments men<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://1.bp.blogspot.com/-SNPb9GkC3TQ/U7pTFgRDFeI/AAAAAAAAEiE/YoGk55FtaQI/s1600/monuments-men.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://1.bp.blogspot.com/-SNPb9GkC3TQ/U7pTFgRDFeI/AAAAAAAAEiE/YoGk55FtaQI/s1600/monuments-men.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Monuments men</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
George Clooney, Grant Heslov, Robert M. Edsel, Bret Witter.</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Des missionnaires à la recherche d'un trésor perdu, subtilisé par les nazis en 1943, mais dont le récit manque profondément de placements et d'enjeux nourris. On obtient une oeuvre lente qu'on subit, et le casting exceptionnel ne suffit naturellement pas à relever la sauce.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'idée de narrer les aventures d'artistes et de collectionneurs d'art, dans le contexte d'une guerre mondiale et face à des opposants de sensibilité pour le moins différente, est prometteuse et permet bien des confrontations. Comment un être passionné d'art et sensible, réservé, discret, pacifiste, peut-il en effet accepter de s'engager, en guerre, prendre les armes, pour défendre une cause alors que sa propre sensibilité devrait, semble-t-il, lui interdire ? C'est original, universel, et historique. Tout est là pour en faire un très grand film.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'oeuvre ne tente pas de reproduire les effets visuels néo-réalistes de Il faut sauver le soldat Rayan, même si le procédé dramatique et l'époque du récit ont beaucoup de similitudes.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">D'un point de vue esthétique, aucune idée spécifique de mise en scène n'est apportée alors qu'on parle d'art, et de ce que les grands créateurs du XXème siècle et de la Renaissance ont apporté à notre civilisation. On passe à côté de l'occasion de jouer de mise en scène en corrélation avec ce qui est raconté.</span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">L'enjeu est important, celui de sauver des oeuvres d'Art essentielles de notre civilisation, mais il est mal nourri, voire pas du tout. Comment celui qui n'a pas de culture artistique peut apprécier le fait que des hommes vont tuer et se faire tuer pour des oeuvres d'art ? Il manque indéniablement quelques séquences de leçons autour de l'importance que revêt une oeuvre d'art dans l'évolution de nos sociétés, comme par exemple, ce que la Joconde introduit par la rupture qu'elle incarne entre un mode symbolique et religieux, de représentation, et le mode rationaliste renaissant, préambule à une révolution humaniste et industrielle...</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On retrouve plan par plan quelques copies stériles de scènes d'autres films, comme dans Good morning Vietnam, avec la scène du phonogramme qui diffuse une musique sensible dans un camp de militaires et qui émeut tout le monde. Aucun distance n'y est apportée.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On ne comprend pas bien non plus comment l'équipe de collectionneurs se monte si joyeusement et si rapidement, sans aucun clivage. Tous apparaissent naturellement bons soldats et de bons va-t-en guerre. C'est irréaliste et très proche de la propagande.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Outre un manque sérieux de scènes nourries, beaucoup de séquences ne font pas vraiment progresser le récit non plus. Ainsi, l'équipe progresse de ville en ville, sans forcément obtenir de réponses, en observant l'environnement, mais sans qu'aucune action ne soit réellement déterminante pour la suite.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Pour rendre cette brillante idée plus efficace, il aurait fallu nourrir bien plus les enjeux des collectionneurs en leur attribuant un objectif personnel, en plus de l'objectif global de sauver l'art. Par exemple, l'un d'entre eux aurait pu avoir vu ses frères tués par les nazis, il se serait vengé. Un autre aurait vu les oeuvres de sa thèse brûlées, il aurait voulu réparer. Un autre aurait même pu être presque collabo, mais, passionné d'art, il se serait rangé auprès des résistants ! Conflits en perspective !</span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">En outre, il convient évidemment de ne pas conserver les scènes qui n'apportent pas de sens, dans lesquelles les comédiens déambulent sans aboutir à quelque réponse que ce soit.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Une oeuvre qui parle d'Art sans en exposer les préceptes est forcément bancale. Une petite leçon magistrale de quelques minutes sur ce qu'est une oeuvre aurait également fortement renforcé l'objectif principal d'accepter de sacrifier des vies pour une cause noble.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Et enfin, il nous manque une mise en scène digne, dans laquelle on aurait pu découvrir, grâce aux nombreuses occasions qui nous étaient données, de pénétrer dans les mines sombres, des jeux de lumière qui suggèrent les clair-obscurs et les oeuvres picturales les plus célèbres ; ou lorsque l'équipe de militaires se retrouve au coin du feu, on aurait aimé voir remis en situation un tableau néo-classique historique. Vivement un remake pour cette noble aventure !</span></span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-15810578299141754102014-06-29T00:44:00.000+02:002014-07-15T23:44:12.793+02:00Jersey boys<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-6iqFlvdHVag/U68-c5GJXmI/AAAAAAAAEbg/13V9ZIO9Njw/s1600/jersey-boys.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-6iqFlvdHVag/U68-c5GJXmI/AAAAAAAAEbg/13V9ZIO9Njw/s1600/jersey-boys.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Jersey boys</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Rick Elice, Marshall Brickman.</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Une oeuvre sobre en effets, comme souvent chez Clint Eastwood, et qui oscille entre une mise en scène classique de cinéma et quelques bribes de music hall. Une émotion pesée mais qui aurait pu moins se contenir si l'articulation entre les séquences avaient révélé plus de liant.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Nul besoin de trop en dire pour comprendre l'intégrité de Frankie Valli (John Lloyd Young) qui insiste pour souder le groupe, honorer ses engagements et jouer le rôle d'un père dans les moments utiles avec dignité et efficacité. Tout est non dit, comme sait si bien le mettre en scène Mr Eastwood.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les noeuds dramatiques sont bien soulignés mais pas trop commentés. Ainsi, c'est pour sortir de la misère que Frankie décide de suivre un groupe de brigands. Puis c'est pour ne pas finir en prison qu'il décide de chanter du mieux possible en travaillant beaucoup. C'est pour nourrir sa famille que Frankie choisit de s'investir dans de nombreuses tournées. C'est pour remercier celui qui l'a sorti de la rue qu'il décide d'éponger les dettes incroyables de ses amis. C'est pour la beauté de l'instant qu'il décide enfin de pardonner à ses anciens ennemis. Et le tout, toujours d'un regard intègre et sobre, sans en faire des caisses.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Les apartés des protagonistes qui deviennent tour à tour narrateurs de leur propre vie offre une lecture proche du music hall qui innove, à l'écran, sans pour autant redire ce qui est joué par ailleurs ni plomber le récit (à l'inverse de ce qui avait été fait par Guillaumme Galliene dans son piètre film Guillaume et les garçons à table). Exercice très délicat où l'on aurait pu tomber dans la redite stérile ou bien dans une narration omnisciente placée uniquement pour compenser un manque de mise en scène et de structure. Mais l'équilibre a été trouvé puisque chaque sujet n'intervient pour ainsi dire qu'une fois, juste le temps de nous impliquer dans la vision subjective de chaque chanteur, ce qui renforce mécaniquement l'angle "chorale" de l'histoire.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Le générique de fin, également, sans trop le révéler, reprend les codes de la comédie musicale qui a inspiré le film. Une ponctuation pas très utile d'un point de vue dramaturgique mais qui participe à la magie musicale et qui se substitue surtout à un long et interminable générique. C'est par conséquent une forme de générique en somme. C'est donc une approche au moins aussi nécessaire que le générique lui-même si ce n'est qu'il est ici adapté à la ligne graphique du récit.</span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Le turning point le plus important a été trop estompé et contribue à un léger flottement du récit dans la dernière demie heure. C'est en effet lorsque Frankie est au bout du rouleau, divorcé, séparé de sa nouvelle compagne, endetté, dans un groupe déchiré, qu'il apprend, de surcroît, le suicide de sa fille aînée adorée. Et alors qu'il rebondit sur cet événement pour lancer un des plus grands tubes mélancoliques de l'histoire de la pop (Can't take my eyes off you), rien ne nous dit que c'est justement à cause de l'attachement qu'il avait, envers sa fille disparue, qu'il a pu dégager une telle émotivité qui a bouleversé le monde et relancé sa carrière.</span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Pour apporter légèrement plus de force et de rythme à la ligne dramatique, il aurait suffit à Frankie de révéler intimement, en ne désavouant pas, par exemple (pour rester dans une ligne sobre à la Eastwood), que c'est par amour pour sa fille perdue qu'il influa sur la musicalité de ce tube que son auteur acolyte avait alors écrit pour eux. Les effets d'aparté des chanteurs omniscients n'auraient pas été aussi utiles. Mais, mis à part cette latence qui donne un sentiment de quelques minutes de longueur, ce film reste parfaitement équilibré et stylé. Un bon biopic qui ne mange pas de pain, mais qu'on oubliera vite. Idéal pour se détendre.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;"><br /></span></span></span>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Arzhur Caouissin</span></span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-65288569265681878202014-03-23T01:03:00.002+01:002014-03-23T01:14:43.140+01:00Her<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-mpVyT57RvaY/Uy4hBaC0mVI/AAAAAAAAEFI/V84z7InXZKE/s3200/her.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-mpVyT57RvaY/Uy4hBaC0mVI/AAAAAAAAEFI/V84z7InXZKE/s3200/her.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Her</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Spike Jonze</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Une oeuvre très profonde qui nous enseigne sur nous-même et nos relations, rudement bien mise en scène, malgré quelques longueurs dues à un jeu de rôle un peu huis clos et trop dialogué.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Dans ce récit qui aborde l'absurdité d'une relation amoureuse entre un être humain et un système informatique avancé, toutes les étapes de l'amour (coup de foudre, conflit, passion, rupture, doute, trahison...) de la vraie vie sont traitées et nous aident à apporter une lecture radicalement objective et parfois violente sur nos propres émotions. Certaines situations, adossées à une machine virtuelle, en deviennent même comiques. Ainsi, lorsque le système annonce à son amoureux l'avoir trompé avec des milliers d'autres simultanément, on compatit avec le héros qui souffre intérieurement, mais on ne peut qu'éclater de rire.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">La mise en scène intemporelle, dans un lieu indéterminé ou presque (mélange de vues entre Los Angeles et Hong-Kong), renforce encore plus l'isolement et l'universalité de la passion amoureuse que vit Joaquin Phoenix (Theodore Twombly).</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Les longs monologues qu'entretient le héros avec Samantha, son OS (Operating System), oublient de nous impliquer dans ces échanges par un enjeux plus fort que de vouloir aimer et être aimé, d'où un sentiment de longueur.</span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Nous savons que Theodore vient de divorcer. On aurait pu remplacer quelques répliques redites, d'un amour confirmé et d'une complicité déjà admise avec l'OS, par des enjeux tels que le retour inattendu de l'être physique autrefois aimé et maintenant délaissé. Son déni aurait aidé à renforcer l'aveuglement du personnage pour son système. Mais, ce scénario reste un objet tout-à-fait original et digne de considération, brillamment traité, et qui nous enseigne sur nous-même. A voir absolument.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-66083112699826995992014-03-23T00:44:00.000+01:002014-03-23T01:05:50.991+01:00Dallas buyers club<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-fqWY4LlsHuY/Uy4YvgFfAaI/AAAAAAAAEE4/MSF2NfK1x1E/s3200/dallas-buyers-club.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-fqWY4LlsHuY/Uy4YvgFfAaI/AAAAAAAAEE4/MSF2NfK1x1E/s3200/dallas-buyers-club.jpg" height="400" width="293" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Dallas buyers club</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Craig Borten, Melisa Wallack</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
La petite histoire vraie d'un cowboy sidéen, désavoué par ses pairs, mais qui trouve sa voie dans une lutte humanitaire envers et contre les intérêts des grands lobbies. Un récit bien ficelé quoi qu'un peu mécanique.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">La caractérisation des personnages est forte et leur opposition affirmée. Elle contribue à bien nourrir le conflit. Par exemple, lorsque Ron Wordroof (Mathhew Mc Conaughey) apprend qu'il est atteint de la même maladie que des homosexuels, il est hors de lui et il lui en faudra de la volonté pour passer outre ses préjugés. Ce qui renforce mécaniquement l'importance de sa décision le jour où il se range de leurs côtés pour lutter contre les industriels et pour passer outre tous les obstacles qui jonchent son quotidien, de devoir sans cesse vivre avec les frasques d'un genre que tout l'oppose.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">Les traits marqués du scénario aident aussi à apporter un peu de légèreté dans ce drame très sombre au premier abord. L'attitude raciste et rigide de Ron aide à oublier la douleur de cette maladie.</span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Les traits extrêmes des personnages et la lutte d'un individu contre tout un système, rend le récit un peu manichéen.</span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Pour rendre le récit un peu plus universel, il aurait été intéressant d'alléger quelques confrontations trop tripartites entre le dur, la folle et le lobby. Mais nous aurions également perdu en comique. Un choix qui peut donc se défendre. L'auteur aurait également pu envisager d'inverser un peu plus les rôles afin de surprendre le spectateur en obligeant, par exemple, le cowboy à paraître plus sensible que la folle et la folle plus radicale pour défendre soudain ses propres inétrêts. Un film qui joue cela dit bien son rôle de rendre agréable un drame qui aurait pu très vite tomber dans le pathos. Un bon moment.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-89368443680983191942014-03-09T19:02:00.001+01:002014-03-09T19:43:49.352+01:00The grand Budapest hotel<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-LGu2OB6bPsA/Uxyjft9PvjI/AAAAAAAAECs/b8QUtZHQ_WI/s1600/the-grand-budapest-hotel.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-LGu2OB6bPsA/Uxyjft9PvjI/AAAAAAAAECs/b8QUtZHQ_WI/s1600/the-grand-budapest-hotel.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">The grand Budapest hotel</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Wes Anderson, Hugo Guiness</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Délicatesse et candeur britannique offrent un ovni poétique et absurde dans un monde de brutes d'entre deux guerres. Le film s'attarde hélas sur sa photogénie au détriment d'une trame narrative un peu floue.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white; font-size: 15px; line-height: 20px;">L'idée qu'en toute circonstance il faut rester digne, même dans le meurtre, le vol ou la séduction, trouve écho dans la mise en scène où chaque plan trouve aussi, même dans le meurtre, la violence et la duperie, son axe, ses couleurs, son décors et du temps pour le représenter.</span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les accessoires qui accompagnent les personnages dans leur caractérisation contribuent au déroulement organique du récit. Par exemple, Mr Gustave (Ralph Fiennes), en vrai gentleman, prend toujours le temps d'étayer le pour et le contre de chaque situation et de s'assurer qu'aucune déconvenue ne pourrait interférer, face à telle ou telle action, avant d'agir. Ainsi, il se met tout seul dans des situations embarrassantes lorsqu'il est, par exemple, poursuivi par ses ennemis et qu'il ferait mieux de courir pour leur échapper. La distance que son flegme entretient avec la dure réalité d'un monde entre deux guerres lui offrent des arguments pour se tirer, à l'inverse, de situations complexes. Ainsi, emprisonné, au lieu de subir le mépris d'autres incarcérés, en prenant soin de bien leur servir leur soupe et qu'elle ne soit pas trop salée et corresponde à leur éventuel appétit, il tisse des relations amicales qui l'aideront, plus tard, à s'évader.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Même la décor apporte son lot d'idées. On apprécie par exemple l'hommage que le réalisateur fait à Léa Seydoux, qu'il met en scène, en lui faisant déplacer un tableau de deux femmes homosexuelles (de Schiele), rappel du film La vie d'Adèle, histoire de lesbiennes, où elle y joue le premier rôle. </span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Les dialogues verbeux plombent la trame organique au point de laisser le spectateur perdre le fil du récit. Les objectifs et enjeux n'étant pas définis dès le début, on s'impatiente de savoir où l'on nous embarque. Bien que le maître d'hôtel nous dévoile son intérêt pour l'héritage d'un tableau de maître, nous ne savons pas pourquoi il est si important pour lui, ni ce qu'il risque à ne pas l'avoir, lorsque d'autres refusent, en face, qu'il obtienne sa part du testament dont il est honoré. C'est seulement à la fin du film qu'on découvre l'ampleur et le rôle que l'héritage apportera dans son quotidien : la fortune que cache en réalité ce premier héritage. L'enjeu, quand à lui, qui est de sauver sa peau à cause d'héritiers jaloux et revanchards, se manifeste au fur et à mesure, ce qui peut avoir l'air suffisant, mais on ne mesure alors pas assez pourquoi, dès le départ, il est si vital pour notre héros de gagner cet héritage bien qu'il vive aisé, dans un grand et luxueux hôtel.</span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">La menace de la guerre devrait mettre en péril l'équilibre financier du héros, pour ainsi l'obliger à récupérer à tout prix son héritage qu'on tente de lui retirer et ce, malgré l'honneur dont il témoigne et malgré la passion qu'il peut avoir pour ce tableau. Ensuite, il devrait très rapidement savoir quelle autre incommensurable fortune (un palais, une grande pâtisserie, de l'argent) sont en jeux avec les autres héritiers pour l'inviter à se battre encore plus, pour l'honneur si précieux à ses yeux cette fois, afin qu'une telle somme ne parvienne pas aux horribles meurtriers qui ont, nous l'apprenons d'ailleurs, assassiné leur vieille tante pour l'héritage. Parvenant à ses fins : révéler l'assassinat, il aurait, comme le prévoit l'actuel scénario, bénéficié d'un testament bis à lire "en cas d'assassinat" pour seulement récupérer ladite fortune. Ainsi, le fil du récit aurait adopté des traits et des mécanismes plus organiques et impliquant une action plus causale et passionnante.</span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Le talent du réalisateur, heureusement, avec ses nombreux clin d'oeil oniriques à la sauce Jeunet et l'effort de sa mise en scène, nous aident, de justesse tout de même, à absorber ce récit.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-33897237725283025532014-02-27T22:23:00.000+01:002014-02-27T22:31:26.044+01:00Ida<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
</div>
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://4.bp.blogspot.com/-ghqK_mWgGcw/Uw-tRdBkTmI/AAAAAAAAEBQ/kvbdmn3ynDo/s1600/ida.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://4.bp.blogspot.com/-ghqK_mWgGcw/Uw-tRdBkTmI/AAAAAAAAEBQ/kvbdmn3ynDo/s1600/ida.jpg" height="400" width="280" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Ida</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Rebecca Lenkiewicz, Pawel Pawlikowski</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Un bijou photographique qui n'oublie pas la mise en scène et permet à ce récit, à cheval entre les cultes, de ne pas tomber dans la sensiblerie.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Le cadre et la photographie racontent ici autant que le récit lui-même. Les images laissent respirer le non-dit, le hors champ, les nuances de lumières, les silences et incitent à la contemplation méditative. C'est ce que vit le personnage principal de Ida (Agata Trzebuchowska), en 1960, orpheline et tiraillée entre plusieurs cultes (une carrière annoncée au couvent, la révélation d'une famille de jésuites assassinée, les moeurs libertaires de l'après-guerre). On vit pleinement sa quête de sens comme un enfant chercherait à interpréter les images incomplètes qu'il perçoit. Le cadre décide pour nous de nous livrer des informations incomplètes mais suffisantes. Ainsi, on peut voir les coiffes de soeurs en train de dîner mais c'est le vide au-dessus de leurs têtes qui s'impose à nous. Les scènes de morts ou sexuelles ne sont que suggérées. Lorsqu'une tante d'Ida prend la voiture, saoule, nous vivons une ellipse temporelle où un pare-choc simplement abîmé fait comprendre qu'un accrochage a eu lieu.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">La trame narrative est également claire. Ida a toujours vécu près de soeurs, et lorsque d'autres schémas de pensée tentent de la dévier de sa vocation, même si elle risque de déraper, elle décide finalement de se révéler en affirmant sa croyance à elle, envers et contre les dernières tentations. Ce qui nous aide à mesurer encore mieux son sacrifice.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Même la couleur de ses cheveux qui passent progressivement du blond au brun révèlent la mutation interne de son caractère.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Le sujet pèse par la lourdeur latente de la shoah, mais heureusement que l'innocence d'Ida et la beauté de la mise en scène profitent à plus de légèreté. </span></span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Un récit très concis de 1h19 qui ne souffre quasiment d'aucune maladresse. Une oeuvre majestueuse de sensibilité. A ne pas manquer. </span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-2676127228372024982014-02-18T22:46:00.001+01:002014-02-18T22:51:56.934+01:00American bluff<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://3.bp.blogspot.com/-nacI5Mz5ApY/UwPUwbISLhI/AAAAAAAAD-s/AfwyGSGkMU8/s1600/american-bluff.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://3.bp.blogspot.com/-nacI5Mz5ApY/UwPUwbISLhI/AAAAAAAAD-s/AfwyGSGkMU8/s1600/american-bluff.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">American bluff</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
David O. Russel, Eric Singer.</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Un coup monté entre escrocs qui ne succombe pas à la violence gratuite des films de gansters, ni à une course contre la montre stérile, mais qui traine hélas un peu en longueur à cause d'un démarrage à l'enjeu faible.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Le scénario rebondit sur la complexité d'une manoeuvre dont on suit la trame au fur et à mesure de sa construction, jusqu'au point ultra sensible du non retour. Et le tout, sans artifices habituels des films commerciaux : violence, explosions, course contre la montre. Réussir à maintenir le spectateur ainsi est donc une prouesse.</span></span><br />
<span style="background-color: white;"><span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">On apprécie également le style très marqué années 70, bien que le metteur en scène n'insiste pas sur cet aspect : cheveux volumineux, bigoudis, cigarettes, lunettes fumées, costumes à carreaux, barbes, décolletés post-hippie et discos.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Le récit se construit en trois temps. D'abord, Irving Rosenfled (Christian Bale) arnaque quelques riches investisseurs à la manière de Maldoff en leur promettant des intérêts extravagants dont ils ne verront jamais la couleur. Puis, il se fait prendre et doit comploter avec un flic, Richie (Bradley Cooper) pour sauver sa peau en piégeant la Mafia locale. Enfin, il décide de se débarrasser de ce jeune et ambitieux parasite en renversant à son avantage le coup. Le problème est que le véritable enjeu, parvenir à sortir d'un piège tendu par le flic, arrive bien tard. Du coup, on subit les petites escroqueries du début jusqu'à la bonne moitié du film d'autant que le premier objectif n'a pas d'enjeu. Les objectifs du départ sont en effet bien définis : gagner en arnaquant les riches, sauver sa peau en complotant avec un jeune flic, mais pas les enjeux. Pourquoi Irving cherche-t-il à arnaquer les riches ? S'il ne le faisait pas, qu'aurait-il à perdre ? Rien. De même, une fois que l'on a compris qu'il devait alors comploter pour sauver sa peau, on attend trop longtemps que le coup final se monte pour voir comment il va s'en sortir. La construction de l'affaire se noie dans des détails qui ne font pas toujours progresser le récit utilement. D'où une sensation d'épuisement, qui se dissipe fort heureusement dès que le projet se confirme à l'occasion de la rencontre piégée par le FBI et de tous les escrocs.</span></span><br />
<br />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">En plus de rogner sur l'installation lente du grand complot final, pour renforcer la ligne d'action, il faudrait mieux nourrir les raisons qui motives Irving à avancer. On sait Irving cardiaque. On sait aussi que c'est l'amour porté à son fils qui l'invite à aller de l'avant pour subvenir aux besoins de son ex-femme qui, en contre partie, lui cède la garde de l'enfant. Mais on ne le voit pas assez dépendre de cela pour motiver l'enjeu, base de la trame conflictuelle de ce scénario. Il y aurait donc quelques scènes de crises d'angoisse et de crises cardiaques à placer pour marquer cet attachement, ainsi qu'une attention renouvelée du fils sur la fierté de voir un père escroquer peut-être d'autres voyous. On félicitera l'absence d'artifices néanmoins dans cette histoire, inspirée de faits réels.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-1677772564265990740.post-32920607513851568092014-02-18T00:47:00.000+01:002014-02-22T15:11:31.933+01:00Micmacs à tire-l'arigot<div dir="ltr" style="text-align: left;" trbidi="on">
<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;">
<a href="http://2.bp.blogspot.com/-vgOHrMCij0I/UwKW7WF_iEI/AAAAAAAAD-Y/6pH6vSDPBRY/s1600/Micmacs-a-tire-larigot.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" src="http://2.bp.blogspot.com/-vgOHrMCij0I/UwKW7WF_iEI/AAAAAAAAD-Y/6pH6vSDPBRY/s1600/Micmacs-a-tire-larigot.jpg" height="400" width="300" /></a></div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Titre</b></h3>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Micamacs à tire-l'arigot.</span><br />
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
<b>Scénaristes</b></h3>
<div class="MsoNormal" style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Jean-Pierre Jeunet, Guillaume Laurant.</div>
<h3 style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; margin: 0px; position: relative;">
Commentaire</h3>
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
Un bijou aux gadgets et répliques pittoresques mais pour lequel on mesure mal l'enjeu initial, d'où un sentiment de léger flottement qui nuit à l'intrigue. Le charme des chiffonniers compense heureusement ce pêcher scénaristique.</div>
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>1) Points forts</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Les détails qui caractérisent chaque personnage sont croustillants d'authenticité, même dans ce film très léché. Citons par exemple l'appétit vorace de deux trafiquants d'armes lorsqu'ils dégustent, sans le savoir, chacun de leur côté, et chacun à sa manière, un plat de crevettes. Le premier, Nicolas Thibault de Feunouillet (André Dussollier), décortique tout délicatement et méticuleusement, avant de tout engourdir par gourmandise. Le second, son rival, François Marconi (Nicolas Marié), retire cruellement la queue et la tête et avale chaque pièce, une à une, avec la peau.</span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Chaque personnage apparaît ainsi bien caractérisé et nourri de nombreuses manies (amour du verbe, passion de la mécanique, attention maternelle), et chaque attitude alimente de manière organique le récit. Le désir de Fracasse (Dominique Pinon), de battre son propre record de tir à l'homme canon, permet à l'équipe qui veut aider Bazil (Dani Boon) à atteindre son objectif de vengeance en installant un piège artisanal pour kidnapper les deux trafiquants.</span></span></span><br />
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Les auteurs ont également souhaité que Bazil, trop faible, manipule ces deux trafiquants d'armes en les amenant à s'entretuer l'un l'autre. Pour cela, les auteurs ont trouvé l'idée d'impliquer le premier trafiquant dans la mort du père de Bazil et le second dans son handicap à lui. Pour se venger, ainsi, Bazil doit atteindre les deux concurrents, simultanément, ce qui renforce la dynamique et le climax.</span></span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">Le film offre enfin un double niveau de lecture. Bazil, qui se fait accompagner d'acolytes pour se réaliser représente aussi, quelque part, le réalisateur, JP Jeunet, qui s'entoure d'assistants et d'experts pour l'aider à accomplir son oeuvre.</span><br />
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<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>2) Points faibles</b></div>
<span style="font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif;"><span style="background-color: white;"><span style="font-size: 15px; line-height: 20px;">Malheureusement, le récit souffre d'une définition des enjeux et des objectifs un peu floue. Bazil ne déclare qu'à la 38ème minute qu'il cherche celui qui a tué son père et celui qui lui a collé, à lui, une balle dans la tête, et annonce vouloir se venger. C'est tardif, et en attendant, les personnages secondaires que l'on nous présente, n'ont pas non plus d'objectif ! Bazil lui-même n'a pas d'objectif initial, autre que de tenir sa boutique de location de films ! L'action met par conséquent beaucoup de temps à démarrer. Et une fois en place, on peut se demander ce que Bazil aurait à perdre en ne se vengeant pas. En effet, l'enjeu du héros reste également un peu mince pour drainer l'ensemble du film : qu'adviendrait-il s'il décidait simplement de tout abandonner ? Rien. Le film supporte hélas assez mal ces manques de structure organique, compensés nécessairement, par une belle image, une mise en scène et des gadgets forains, dignes d'attention.</span></span></span><br />
<br style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;" />
<div style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20px;">
<b>3) Le même scénario, réécrit</b></div>
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Première action : renforcer par quelques répliques l'objectif et l'enjeu. Par exemple, en plus de tenir sa boutique, Bazil devrait affirmer déjà un but, plus tard compris par ce qui va lui arriver, comme rencontrer l'amour parce qu"il se trouve seul, rêver d'une grande boutique parce que celle-ci est petite, etc. En plus, il faudrait montrer très tôt Bazil en train de souffrir véritablement de l'absence de son père, avant l'accident de la balle perdue dans son crâne, puis le faire rager d'avoir presque perdu la tête au point que, par exemple, le chirurgien qu'il rencontre et lui diagnostique son handicap ne puisse pas lui retirer la balle qu'il a dans le crâne tant qu'il n'en a pas identifié l'origine, obligeant Bazil à atteindre physiquement son fabriquant, pour en plus lui permettre de retrouver quelques facultés pour séduire, que bien sûr il abandonnera devant la rencontre improbable de la Môme (Julie Ferrier). Sans de tels enjeux, Bazil serait condamné.</span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">En nourrissant également un peu plus les objectifs secondaires vers des épreuves individuelles qui les auraient tous amenés à compatir par nécessité de se venger aussi, nous aurions grandement renforcé la ligne d'action.</span></span><br />
<span style="background-color: white; font-family: Arial, Tahoma, Helvetica, FreeSans, sans-serif; font-size: 15px; line-height: 20.790000915527344px;"><span style="line-height: 20px;">Mais, c'est un Jeunet, et seule sa mise en scène suffit à rassasier le bon public que nous sommes. Le désir de nourrir un récit de détails ne doit cela dit pas faire oublier la ligne d'action principale. C'est probablement ce qui conduit le réalisateur à privilégier désormais des récits déjà écrits (Spivet) qui ont déjà rencontré le succès.</span></span></div>
Arzhur CAOUISSINhttp://www.blogger.com/profile/09459114525566416687noreply@blogger.com0