samedi 29 décembre 2012

Le direktor

Titre

Le direktor.

Scénaristes

Lars von Trier

Commentaire

Un film qui place le réalisateur au centre de l'enjeu dramaturgique. Une perle.

1) Points forts
La mise en scène. Dans cette histoire qui relate les manoeuvres arbitraires d'un directeur d'entreprise virtuel et les meffets sur la vie de ses employés, le réalisateur Lars von Trier a choisi d'utiliser un logiciel pour déterminer, arbitrairement aussi, le cadrage des images. Et le résultat est impressionnant. On se rend compte qu'un bon récit fonctionne même si le cadre semble inadapté, et mieux, certaines scènes jouées pour le coup en off prennent une dimension tout-à-fait surprenante. L'image, le cadre, dans une logique inhérente au récit lui-même, révèlent une forme plastique parfaitement originale et cohérente en regard du scénario. Par ailleurs, cette conception multi-niveaux, qui met déjà en parallèle le réalisateur lui-même et le directeur de l'entreprise dans le récit, propose encore un autre niveau de lecture. Dans un contexte de construction européenne emprunt à des directives souvent mal vécues, en effet, la notion d'une direction de la mise en scène et d'une direction de l'entreprise, arbitraire, apporte tout son sens. Du grand art.

2) Points faibles
La mégalomania très emblématique du réalisateur est à son comble dans cette oeuvre. Mais c'est surtout parce que je n'ai rien d'autre à ajouter qui pourrait diminuer cette oeuvre magistrale.

3) Le même scénario, réécrit
Il n'y a rien à modifier ici. Ce film est très certainement le meilleur film de Lars von Trier.

Arzhur Caouissin.

vendredi 28 décembre 2012

The artist

Titre

The artist

Scénaristes

Michel Hazanavicius.

Commentaire

Un récit fidèle aux oeuvres des années 20 qui n'apporte, par nature, rien au cinéma contemporain sinon de la mélancolie.

1) Points forts
Le décalage. C'est une idée très originale que de concevoir un film à la manière des années 20 à notre époque. Cela met en perspective le cinéma d'aujourd'hui et celui d'hier. Et l'expérience de ce film muet et en noir et blanc, à l'heure du relief et de la 3D, flatte la nostalgie des spectateurs que nous sommes.

2) Points faibles
L'adaptation du style à notre époque. Quel dommage que ce récit pourtant assez bien construit, si ce n'est que l'enjeu d'un acteur au chômage reste assez faible, ne prenne pas en compte l'époque actuelle pour refaire du noir et blanc, mais à la manière d'aujourd'hui. Quand Baz Luhrmann, dans Le moulin rouge, met en scène du rock et de la pop contemporaine pour nous faire vivre la folie de l'époque avec notre regard actuel, le récit de Luhrmann apporte une innovation surprenante et bien ficelée. Ce n'est malheureusement pas le cas de The artist, qui, malgré l'excellente prestation des comédiens, le travail technique des costumes, des décors et des lumières, n'apporte en fin de compte qu'une pâle copie des films d'autrefois sans rien de réellement changeant. Filmiquement, ce film ne sert à rien.

3) Le même scénario, réécrit
Pour que ce récit n'apparaisse pas comme une simple copie des films d'autrefois, il fallait intégrer les techniques actuelles comme éléments narratifs et constitutifs du scénario. Par exemple, nous pouvions facilement trouver aujourd'hui un écho entre le passage de l'argentique au tout numérique, ou du 2D au relief. Il eut été alors de bon ton d'intégrer la composante "cinéma numérique en relief" comme élément mettant en péril le héros du film incarné ici par Jean Dujardin. A travers ces codes contemporains, nous aurions mieux compris l'enjeu que pouvait à l'époque impliquer le passage au sonore, et celui qu'implique aujourd'hui le passage au numérique ou au relief (enfin un récit qui pouvait justifier intelligemment l'usage du relief !). L'innovation aurait également été sans égale, en réalisant le 1er film en relief utile, en Noir et blanc, et en muet !

Arzhur Caouissin.

jeudi 27 décembre 2012

Skyfall

Titre

Skyfall

Scénaristes

Neal Purvis, Robert Wade, John Logan. D'après l'oeuvre de Ian Fleming.

Commentaire

Un récit d'une grande profondeur, pour un James Bond, il fallait le signaler.

1) Points forts
Une lecture à plusieurs niveaux. Niveau de lecture 1 : Le personnage de James Bond (Daniel Creig), suite à de multiples échecs, se questionne sur son devenir. Niveau de lecture 2 : Le monde occidental, plus précisément la QG de James Bond à Londres, face à l'émergence de nouveaux pôles géopolitiques et criminels, se questionne sur sa légitimité et la pérennité de la suprématie occidentale sur le monde. Niveau de lecture 3 : La société GMG, productrice du film, et en grandes difficultés financières lors de ce tournage, se questionne également sur son avenir... D'où très certainement l'absence d'effets spectaculaires onéreux qui oblige les auteurs à se creuser un peu plus le ciboulot.

2) Points faibles
Les rebondissements. Habitués aux scènes d'action mémorables, ce James Bond-ci n'apparaît pas comme le plus spectaculaire. Mais il n'en reste pas moins un très bon film. Nous regretterons le rôle secondaire de la femme de Javier Bardem, insignifiant et inutile. Et un Raoul Silva (Javier Bardem), le méchant, un peu exagéré (ostensiblement blond), mais, c'est bien ce qui aide à reconnaître l'anormal aussi. Dans les récits populaires, le méchant a toujours un physique ou une apparence anormales qui nous permettent de ne pas l'aimer.

3) Le même scénario, réécrit
Une fois n'est pas coutume dans notre blog, ce récit est presque parfait. Si ce n'est de renforcer peut-être l'implication de la femme dans cette oeuvre un peu misogyne à mon goût. Naomie Harrys apparaît en effet comme une espionne maladroite. Bérénice Malhore est un jouet que le méchant abandonne rapidement. Judith Dench devient bonne pour la retraite. Les autres, les hommes, se partagent les bons rôles.

Arzhur Caouissin.

mercredi 26 décembre 2012

Main dans la main


Titre

Main dans la main

Scénaristes

Valérie Donzelli, Jérémie Elkaïm, Gilles Marchand.

Commentaire

Fidèle à son premier film, Valérie Donzelli aborde un sujet intéressant et prometteur avec hélas de grosses ficelles qui rendent le récit au mieux original, au pire, déconcertant.

1) Points forts
L'idée. Le pitch. Deux personnes que tout oppose se rencontrent et se soudent littéralement au point de devenir physiquement inséparables. Surréaliste et prometteur.

2) Points faibles
Les artifices. L'absence de structure et de liant entre les scènes, la faiblesse de la ligne dramaturgique, comme souvent chez Donzelli, est masquée par des interstices musicaux qui dictent l'émotion et par des commentaires qui expliquent ce qu'il fallait comprendre et nous indiquent comment nous émouvoir. L'émotion ne sort pas de l'action, mais des effets cosmétiques qui l'accompagnent. Or, un bon récit se passe en général de ce genre d'artifice pour créer l'émotion. Même si les ficelles sont ici  plus fines que dans La guerre est déclarée, ce nouveau film qui ne dure que 1h25 semble en faire le double, sans que l'on n'ait pu réellement s'impliquer dans l'histoire.

3) Le même scénario, réécrit
Les scènes commentées et les clips musicaux doivent être remplacés par une meilleure liaison de cause à effet entre les séquences, c'est un fait. Mais, si on supprime ces effets, que constate-t-on ? On observe que les relations entre les scènes et les personnages sont bien souvent illogiques, improbables, incohérentes, surjouées. Au lieu d'exploiter des artifices en guise de rustine scénaristique, il conviendrait ainsi de mieux analyser le caractère des personnages, d'abord, afin de mieux gérer, ensuite à l'écriture, les actions et réactions qui découlent de leurs confrontations et dessinent organiquement la trame dramaturgique du récit. Il manque donc une bonne bible à ce scénario et la rigueur nécessaire pour ne pas le plomber d'effets inutiles.

Arzhur Caouissin.

lundi 24 décembre 2012

L'odyssée de Pi


Titre

L'odyssée de Pi

Scénaristes

David Magee, d'après l'oeuvre de Yann Martel.

Commentaire

Dans cette histoire où une famille indienne doit conduire tout un zoo à l'autre bout de la planète pour survivre, on se perd un peu dans une narration très conduite, qui vient recoller les morceaux n'ayant pas trouvé de liant dans la trame du récit. JP Jenet, initialement pressenti pour la mettre en scène, n'a pas convaincu les producteurs plus attirés par des économies de budget. Etait-ce un bon choix ?

1) Points forts
La confrontation. Elle est dressée entre l'humain et l'animal, face à la famine et à la mort, au beau milieu de l'océan déchainé, une idée digne d'une très grande peinture.

2) Points faibles
La dispersion de l'action et le narrateur.

L'auteur a voulu traiter tous les aspects du livre dans ce film et c'est sans doute ce qui lui confère une forme décousue. Le film est parsemé de commentaires en off et de flash-backs inutiles. Ces bavardages sont nuisibles à l'action. L'action, elle, ne propose pas un enjeu très engageant pour le spectateur. On subit avec lui la décision du père de quitter l'Inde. On subit ensuite la tempête en pleine mer. On subit un dialogue post-historique avec un écrivain. On subit la démonstration que le père, qui a imposé le voyage, ne croit en rien et que le fils, qui suit par obéissance, veut croire en tout, sans corrélation entre ces états de fait. Et après ?

Pourtant, l'auteur a eu la brillante idée de jouer sur le parallèle entre une vision idéalisée de la catastrophe maritime et une vision réaliste. Mais cette idée est uniquement abordée en fin de récit et, par l'absence de son traitement au coeur de l'action, prive le spectateur d'une dimension tragique intéressante. Nous aurions pu comprendre parfaitement que le jeune héros cache sa terreur dans l'imaginaire et que c'est cela qui lui aurait sauvé la vie. Mais cet aspect a été ignoré.

3) Le même scénario, réécrit
Il faut recentrer la première partie sur la tentation de notre héros de voir les choses avec fantasmagorie pour nourrir la chute choisie par l'auteur.
Puis, il faut établir un parallèle permanent entre le réel et le fantasme, et semer le doute chez le spectateur tout au long du récit au lieu de le lui faire subir par des événements non choisis et non motivés. Des scènes de naufrage avec des humains doivent, ainsi, alterner les scènes de naufrage avec les animaux imaginaires. Si l'action articule clairement cette vision fantasmée du récit avec le réel, et qu'à un moment donné il doit choisir entre les deux visions pour pouvoir survivre, alors non seulement l'intro et la fin n'auraient besoin d'être si lourdement commentés, mais nous aurions gagné beaucoup en profondeur et l'auteur aurait pu nous transmettre sa vision du monde pour laquelle : il est nécessaire de croire et d'avoir la foi pour survivre.

Arzhur Caouissin.

vendredi 21 décembre 2012

Les deux mondes

Titre

Les deux mondes

Scénaristes

Daniel Cohen, Jean-Marc Culiersi.

Commentaire

Une idée très originale qui passe à côté de la comédie de la décennie.

1) Points forts
L'idée : D'où viennent les dogmes religieux ? Nous connaissons tous les religions. Nous nous sommes tous questionnés sur leur légitimité, un jour, et acceptons des règles parfois improbables pour le bien et la cohésion de la communauté. Cette riche idée est universelle et osée. Une vraie vision d'auteur est annoncée.

2) Points faibles
L'auto-censure. Il est réellement dommage que notre héros Rémy Bassano, restaurateur d'oeuvres d'art déconsidéré, qui tombe dans un monde parallèle où il devient le messie pour toute une population, n'exploite nullement les travers de sa personnalité pour en faire le fondement des dogmes de la religion qu'il est en train de mettre en oeuvre dans son monde parallèle. La confrontation de l'homme humble et faible face au messie aurait dû être la base du conflit et du message dans ce scénario. Malheureusement, l'auteur a choisi de ne pas attaquer de front les religions en refusant cette opposition. Le film aurait été tellement comique et profond si l'auteur nous avait mis devant le fait que nos règles, nos morales, nos dogmes religieux, avaient été créés par un homme cupide, prétentieux, malin, pervers... L'auteur en avait pourtant sous le coude. Un remake s'impose !

3) Le même scénario, réécrit
Il faut reprendre dogme par dogme ce qui fonde chaque religion dans notre monde. Aucune religion en particulier ne doit être attaquée de front. Toutes ont leurs règles bonnes et mauvaises. Toutes doivent être traitées à égalité dans ce récit. Une fois le brain storming effectué, chaque dogme aurait dû être la conséquence d'une erreur ou d'un défaut qui caractérisait le personnage incarné par Benoît Poelvoorde dans notre monde actuel. Nous aurions gagné sur deux fronts : le comique absurde de la situation ; une profonde réflexion sur le sens des dogmes qui régissent nos croyances.

Arzhur Caouissin.

jeudi 20 décembre 2012

Thérèse Desqueyroux

Titre

Thérèse Dequeyroux

Scénaristes

Claude Miller, Natalie Carter. D'après l'oeuvre de François Mauriac.

Commentaire

Le sujet des tabous familiaux dans les grandes familles bourgeoises est ici d'une grande profondeur mais son traitement reste douloureux et non motivé, ce qui n'aide hélas pas à l'immersion. Dans la même ligne éditoriale, je recommande plus vivement Les blessures assassines, de Jean-Pierre Denis et Michèle Pétin, également inspiré d'une oeuvre littéraire (de Paulette Houdoyer) et qui pourtant nous enseigne admirablement les pressions familiales ancrées par le tabou de la religion.


1) Points forts
Une sobriété, une douceur, des poses, qui prennent le temps de placer le sujet.

2) Points faibles
A leurs habitudes, les bons réalisateurs français qui se prennent souvent aussi pour de bons scénaristes ne semblent pas avoir compris, même pour cet imprévisible dernier film, qu'un récit doit être nourrit efficacement pour permettre au spectateur, en quelques minutes, de décoller. Claude Miller, sans doute trop douloureusement préoccupé par des ennuis de santé (on le ressent), nous abandonne dans une attente non assouvie, difficile, sombre, où seuls les costumes, les décors et le cadre nous rassasient. On ne connaît pas l'objectif du personnage de Thérèse (Audrey Tautou) assez tôt pour suivre l'intention de l'auteur. On cherche, on doute, trop longtemps et on passe à côté de l'intention, énervé d'avoir compris tardivement que le sujet avait déjà été traité, et mieux, ailleurs.

3) Le même scénario, réécrit
Pour aider le film, qui possède pourtant de grandes qualités plastiques, je pense qu'il aurait fallu affirmer davantage les raisons qui obligent Thérèse Desqueyroux à fuir le cadre bourgeois et à s'opposer à un destin tout tracé. Pour cela, ne convenait-il pas de montrer combien elle a dû subir des obligations contradictoires induites par des règles de cette bourgeoisie, avant de la voir agir envers et contre ses proches ? Nous aurions alors compris que son objectif était de fuir ce milieu et de trouver, dans la liberté, la cohérence qui harmoniserait sa vie. Cela aurait épargné les bavardages lourdingues qui tentent de justifier telle ou telle action non motivée. Des lourdeurs inutiles qui gâchent le plaisir des images.

Arzhur Caouissin.

mercredi 19 décembre 2012

Populaire


Titre

Populaire

Scénaristes

Régis Roinsard, Daniel Presley et Romain Compingt.

Commentaire

Si l'on apprécie volontiers l'intention artistique inspirée du succès de films nostalgiques comme Amélie Poulain, The Artist ou OSS117, et des films colorisés d’antan, il est regrettable en revanche que le récit manque d'enjeu et laisse le spectateur parfois dans l'expectative.

1) Points forts
Dialogues : ils rappellent bien les objectifs et révèlent bien les oppositions entre les personnages, avec une bonne sensibilité.

2) Points faibles
L'enjeu : comme bien souvent dans les productions françaises, on préfère raconter une action passée plutôt que de la montrer et d'amener le spectateur à la vivre pleinement. C'est hélas le cas dans Populaire. Nos deux héros se rappellent à travers quelques bavardages combien leur passé les a marqués chacun. Lui, Louis Echard, raconte avoir vécu la guerre mais on ne le voit pas la vivre. Elle, Rose Pamphyle, confirme vouloir quitter son village natal qui ne la comprend pas et lui promet un mariage ennuyeux, mais, malgré la présence d'un père castrateur, on ne le vit pas. Or, tout le récit repose sur ces enjeux puisque c'est ce qui motive nos deux héros à avancer vers cette improbable mais génialissime et très filmique idée d'un concours international de vitesse dactylographique.

3) Le même scénario, réécrit
Ce récit aurait naturellement gagné à renforcer, par des scènes filmiques plutôt que par du bavardage, l'idée que la guerre est ce qui pousse Louis Echard à agir, et que la menace du retour au village forcé, est ce qui oblige Rose Pamphyle à accepter n'importe quoi. Nous aurions mieux senti l'importance que nos deux héros avaient de suivre ce concours improbable.

A cela, la dactylographie se révélait être un formidable atout cinématographique, chorégraphique et musical, malheureusement inexploité. Les couleurs, les rythmes, le pas de danse de Romain Duris, tout était disponible pour une comédie musicale magistrale. L'époque actuelle, sensible aux films anciens, et un contexte morose qui aspire à du rêve, aurait également trouvé dans cette démarche non assouvie un véritable écho.

Arzhur Caouissin.

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Collègues auteurs, producteurs et réalisateurs,
Cher internaute, mobinaute et tablonaute,

Vous vous demandiez pourquoi ce film à priori si bon s'est avéré extrêmement ennuyeux, et pourquoi celui-ci si improbable vous a bouleversé ? C'est pour répondre à ces questions que j'ai choisi de monter, sans prétention aucune, ce petit blog : On refait le scénario !

Le scénario, c'est le seul maillon d'un film qui ne peut pas être négligé. Si un comédien est mauvais, si une image est mauvaise, si le son est mauvais, le film peut fonctionner. Mais dès que le scénario fléchit, et même si le reste excelle, le film ne fonctionne pas.

Après avoir suivi diverses formations de scénariste, après avoir lu nombre d'ouvrages en la matière et surtout, après avoir vu et revu playtore d'oeuvres bonnes et mauvaises, c'est non sans un certain plaisir avoué que j'aime déceler ce qui va ou ne va pas dans un récit. J'aime bien pinailler sur les scénarios. Chacun son truc. N'est-ce pas ?

Aussi, je trouvais intéressant de porter, à travers un blog dédié, quelques observations habituellement partagées en privé. Elles permettront aux intéressés de mieux analyser les raisons de leur succès ou insuccès, inattendu et bien souvent très relatif, puisque nous le savons, même une oeuvre bien structurée peut ne pas rencontrer son public, parce qu'une autre oeuvre moins structurée aura su, par une conjoncture exceptionnellement favorable, lui raboter ce public.

Si vous êtes vous-même scénariste, réalisateur ou producteur, en qualité d'auteur et concepteur-réalisateur transmédia, c'est avec un réel plaisir que je me rendrai disponible pour échanger avec vous sur ces sujets. D'ici-là peut-être, je vous souhaite à tous une excellente lecture et surtout, de conserver le plaisir inaltéré de voir et revoir vos films préférés.

Arzhur Caouissin