lundi 28 janvier 2013

Ocean's 11


Titre

Ocean's eleven.

Scénaristes

Ted Griffin, Harry Brown, Charles Lederer.

Commentaire

Danny Ocean, un gentleman cambrioleur tout juste sorti de prison, et qui vient de se faire voler sa bien aimée par le plus grand propriétaire de Casinos de Las Vegas, organise un casse en vue de se venger et de récupérer son ex. Pour ce faire, il se fait accessoirement entourer de 11 experts cambrioleurs.

1) Points forts
L'illusion de faire croire que le récit repose sur plusieurs têtes d'affiche alors qu'un seul personnage est réellement central : Danny (George Clooney). La mise en scène de Steven Soderbergh ancrée dans un style années 70 ajoute élégance à cette illusion. Les enjeux sont clairement définis. D'abord, Danny dévoile son intention de voir grand, de faire un gros coup, pour l'argent. Tous ses amis le suivent pour la même raison mercantile et pour une raison personnelle. Une deuxième placement nous pousse encore plus dans la nécessaire action lorsque Danny affirme, plus tard, qu'il est redevable d'un ancien taulard et que ce coup n'est pas seulement une histoire d'argent, mais d'éthique. Le plan d'attaque continue donc de se mettre en place en nous tenant un peu plus en halène. La vraie révélation apparaît lorsque, au pied du mur, à la seconde qui précède le cambriolage, Danny avoue agir par vengeance et par amour. La montée en puissance des enjeux entraîne tout ce beau monde dans une action insurmontable, qui, bien que souvent cousue de fils blancs, offre au spectateur un bon spectacle d'humour et de justice.

2) Points faibles
Structurellement, il n'y a pas de points faibles apparents dans la progression du récit. On regrette toutefois l'invraisemblance d'une surveillance réduite d'un coffre fort le jour où celui-ci est le plus abondamment rempli.

3) Le même scénario, réécrit
Le même scénario gagnerait en crédibilité si l'action demeurait plus vraisemblable, mais il perdrait inversement en efficacité. Le choix a été fait de valoriser l'action et le spectacle. C'est parfaitement louable. Nous retiendrons dans cette oeuvre qu'une bonne comédie chorale repose, quoi qu'il en soit, sur un fil simple pour lequel seul un personnage principal mène la barque, même si celui-ci apparaît discret. Mais ce n'est qu'une illusion. Le vrai cambriolage est celui de notre attention.

Arzhur Caouissin.

1 commentaire:

  1. Salut Arzhur,

    que ce film soit l'occasion pour moi de te souhaiter une excellente année de la part d'intuimotion en regardant notre dernière création.

    http://www.youtube.com/watch?v=u4SzRS6FSOU&feature=player_embedded

    A bientôt

    Nicolas

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